Selon une note de l’Insee Occitanie, la saison estivale 2025 a enregistré une hausse des nuitées dans l’ensemble des hébergements collectifs. Campings, hôtels et autres hébergements collectifs profitent d’un retour des touristes résidents et d’une progression continue des clientèles étrangères.
L’été 2025 marque une reprise nette pour les hébergements collectifs touristiques d’Occitanie. Selon une note publiée par l’Insee hier, la fréquentation progresse malgré les épisodes caniculaires et les incendies survenus dans l’Aude. Le nombre total de nuitées augmente ainsi de 2,2 % par rapport à 2024, une tendance portée par l’ensemble des modes d’hébergement, les campings demeurant largement majoritaires.
Progression de + 1,5 % de l’hôtellerie
Avec 29,6 millions de nuitées, ces derniers concentrent 63 % de la fréquentation régionale. Leur activité croît de 2,7 %, un rythme supérieur à celui observé sur le littoral méditerranéen mais inférieur à la dynamique nationale. Le retour des touristes résidents explique une partie de cette hausse, renforcée par une clientèle étrangère toujours plus présente. Les campeurs venus des Pays-Bas, d’Allemagne et de Belgique restent les plus nombreux, même si la fréquentation néerlandaise se replie. Les emplacements équipés accueillent deux tiers des nuitées et progressent de 3,8 %, soutenus par les non-résidents dont les séjours gagnent en durée.
L’hôtellerie connaît une progression plus modérée (+ 1,5 %), freinée par la faible hausse des nuitées non-résidentes et par le recul du tourisme d’affaires, particulièrement marqué à Toulouse et Montpellier. Les clientèles espagnole, italienne et britannique dominent les séjours internationaux, tandis que les touristes américains augmentent leurs nuitées.
Les autres hébergements collectifs touristiques (AHCT) totalisent 7,3 millions de nuitées et gagnent 1,4 %, une croissance tirée surtout par l’étranger. La fréquentation augmente dans la plupart des zones : littoral, Pyrénées, espaces ruraux et grandes métropoles. Lourdes demeure portée par le tourisme cultuel, malgré un repli des visiteurs étrangers. L’activité reste stable dans le Massif central et recule dans les zones urbaines hors métropoles. Au cœur de l’été, la progression ralentit toutefois en août, affectée par un épisode caniculaire marqué.

