Colomiers Rugby va devoir composer sans plusieurs de ses forces vives, notamment derrière, jusqu’à la trêve de Noël. Le point sur l’infirmerie columérine à la veille de recevoir Grenoble, jeudi soir (21 heures), pour le compte de la 13e journée de Pro D2.
Aussi beau soit ce sport, il est diablement exigeant et cruel avec les organismes. Certes, Colomiers Rugby a profité de la trêve d’une semaine au mois de novembre pour récupérer plusieurs joueurs tels que Jean Thomas et Atonio Ulutuipalelei. « On avait 40 joueurs à l’entraînement hier (lundi) », se réjouissait d’ailleurs l’entraîneur principal Florian Nicot.
Toutefois, Vincent Pinto, titulaire à Brive (27-18), a dû quitter la pelouse prématurément pour une fracture à une main. Opéré ce mardi, il n’est pas attendu avant Noël. Même chose pour Max Auriac (ligament croisé d’un genou), qui reprend progressivement les séances collectives, Pierre-Emmanuel Pacheco (mollet), Jules Danglot (cheville) et Maxime Granouillet (suspendu).
Enzo Salles (genou) est espéré dans les prochaines semaines à l’entraînement, tandis que pour Valentin Saurs, dont la blessure à un ménisque était « délicate », ce sera autour de la fin janvier.
Nouveaux examens pour Delpy
Quant à Valentin Delpy, le retour dans son club prêteur de Toulouse, lors de la victoire à Montauban (7-49), s’est soldé par une douleur liée à une béquille. « Ça va bien mieux mais il ne s’entraîne pas et on n’a pas de visibilité sur sa reprise, explique Florian Nicot. Il doit refaire un examen de contrôle en fin de semaine. » Enfin, pour rappel, Martin Alonso Munoz a vu sa saison d’ores et déjà finie en raison d’une rupture du ligament croisé d’un genou.
La ligne arrière, où se concentre une grande partie des indisponibles, bénéficie malgré tout des reprises des internationaux après la fenêtre de test-matches (Marta et Tuitavuki, en plus de Martins et Kite). Ce qui offre différentes solutions au staff columérin ce jeudi, lors du nouveau choc face à Grenoble, finaliste sortant.

