À Bassoues, le tue-cochon réunit dirigeants, joueurs et bénévoles du RBLM pour une fête mêlant tradition, convivialité et engagement collectif autour d’un repas emblématique.
À Bassoues, certaines traditions ne se contentent pas de perdurer : elles prennent de l’épaisseur, de la chaleur, presque de la tendresse. Le tue-cochon, organisé dimanche 30 novembre sous le chapiteau chauffé du stade, en est l’exemple parfait.
Dès 12 heures, les convives se retrouveront autour d’un repas XXL composé de garbure, charcuterie, fricassée, grillades etc (menu à 22 €). Mais derrière ce menu copieux, c’est toute l’âme du club qui se dévoile. Depuis plusieurs années, cet événement est devenu l’un des temps forts de la saison.
Le président Jean-Paul Doubrère et la secrétaire Marina Favarin y voient davantage qu’un simple repas : une démonstration d’engagement collectif. Tous deux supervisent, mais chacun au club sait ce qu’il a à faire. Les bénévoles responsables, désignés en début de saison, forment une organisation parfaitement rodée où chacun prend sa place sans jamais empiéter sur celle de l’autre.
Après le repas, les matchs
En cuisine, ou pas très loin, Patricia Couget et Régis Etcheto, ancien joueur, assurent la coordination générale. Ce sont “les capitaines des repas”, si on peut se permettre l’expression. Ils pourront compter sur le soutien précieux d’Atto Traiteur ainsi que des épouses et compagnes des dirigeants, venues renforcer les équipes pour cette journée particulière.
Et, fidèle à la tradition, les cochons ont été tués dans la semaine par les dirigeants eux-mêmes, comme cela se faisait autrefois, dans un geste aussi authentique que symbolique.
Pour Didier Payen, ancien joueur devenu dirigeant, cette fête a une résonance particulière. “C’est une journée importante, avec beaucoup de travail, oui… mais c’est surtout le signe de la convivialité. Et c’est aussi l’occasion de revoir des anciens de Bassoues.”
Les joueurs, eux aussi, mesurent la valeur de ce rendez-vous. Le capitaine et troisième ligne centre Mathieu Pagnac rappelle ce qu’il représente au sein du groupe. “Le tue-cochon, c’est le repas phare de l’année. Nous avons une immense chance d’avoir des dirigeants qui donnent sans compter. Ils préparent un repas à chaque match à domicile… on ne pourra jamais assez les remercier. Dimanche, ce sera notre tour d’essayer de leur rendre tout cela sur le terrain.”
Après cette grande tablée, la journée se poursuivra avec la réception de Lectoure en début d’après-midi (14 h et 15 h 45, à confirmer), dans l’espoir de parachever la fête par deux succès.
À Bassoues, le tue-cochon n’a rien d’un simple rendez-vous gastronomique : c’est une déclaration d’attachement à un club, des dirigeants en passant par les joueurs, bénévoles et anciens. La famille du RBLM en quelque sorte.
Les réservations sont à effectuer avant le 28 novembre au 06 82 17 32 15 ou 06 14 04 57 85.