Après la charge du maire d’Agen la semaine dernière, de nouvelles figures de la droite lot-et-garonnaise dénoncent la confusion politique des listes annoncées sous la bannière “RN-RPR-UDR”.
Quatre anciens militants, élus et responsables du Rassemblement pour la République (RPR) en Lot-et-Garonne dénoncent l’utilisation du sigle “RPR” par des candidats du Rassemblement national dans le cadre de la campagne municipale. Dans un communiqué commun, Michel Gonelle (ancien maire de Villeneuve-sur-Lot), Jean-Louis Costes (maire de Fumel), Jean Pinasseau (adjoint de Jean Dionis) et Jean-Guy Tressera (responsable de la 3e circonscription du parti Les Républicains) estiment qu’il s’agit d’une “imposture” destinée, selon eux, à “tromper les électeurs”.

Les signataires, qui rappellent avoir longtemps représenté le RPR dans le département, jugent que cette reprise d’acronyme repose sur “une homonymie calculée”, utilisée au profit d’un “micro-parti lepéniste”. Ils soulignent que le parti fondé par Jacques Chirac, auquel ils ont appartenu, “n’a jamais été l’allié du Front national” et l’a “au contraire constamment combattu”.
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Le communiqué rappelle également les résultats obtenus par le RPR en Lot-et-Garonne, où ses représentants ont conquis plusieurs sièges de députés ainsi que de nombreux mandats locaux dans l’Agenais, le Néracais, le Marmandais, le Villeneuvois et le Fumélois. Les anciens responsables concluent en condamnant une “tricherie” : “Honte a ceux qui trichent même sur leur identité”.

