L’abattoir de Saint-Céré a temporairement repris ses activités pour des tests de conformité. Malgré des progrès notables, l’État reste prudent et prévoit de nouveaux essais. L’avenir de l’abattoir dépendra de ces résultats.
Son sort est toujours en suspens. Cette semaine, pendant deux jours, l’abattoir de Saint-Céré a pu redémarrer son activité sur la chaîne bovins et veaux. Le tout près d’un mois après la suspension de son activité (intervenue sur décision préfectorale le 16 octobre). Il s’agissait d’une réouverture temporaire, le temps de réaliser des tests. Les services de l’État voulaient contrôler la conformité des nouvelles pratiques mises en œuvre.
“Les choses vont vraiment dans le bon sens”
Mais après cette première phase, l’État ne se prononce toujours pas. D’autres tests sont nécessaires.
“Nous avons constaté de nombreux progrès mais il y a des éléments sur lesquels nous voulons encore travailler”, confiait, ce vendredi, Claire Raulin, préfète du Lot. Elle conclut : “Une nouvelle phase de tests sera lancée la semaine prochaine. Les choses vont vraiment dans le bon sens”. L’abattoir de Saint-Céré, soutenu par de nombreux agriculteurs et Cauvaldor, devra donc faire ses preuves avant de pouvoir continuer son activité.