November 10, 2025

REPLAY. Nicolas Sarkozy : "Très dur" et "éreintant"… Le séjour en prison a été un "cauchemar" pour l’ex-président de la République

Ce direct est désormais terminé, merci de l’avoir suivi avec nous

La prison est “un cauchemar”

Le séjour en prison est “très dur”, “éreintant”, “un cauchemar”, a dit Nicolas Sarkozy lors de l’examen devant la cour d’appel de Paris de sa demande de mise en liberté, selon Le Parisien . “Je veux rendre hommage au personnel pénitentiaire qui a été d’une humanité exceptionnelle et qui a rendu ce cauchemar, supportable”, a-t-il affirmé en visio depuis la prison de la Santé à Paris.

“Le droit a été appliqué” et “la vérité triomphera”

“Le droit a été appliqué” et “la vérité triomphera”, a écrit lundi sur X l’ex-président Nicolas Sarkozy, moins de trois heures après sa libération de la prison parisienne de la Santé.

“Le droit a été appliqué. Je vais maintenant préparer le procès en appel. Mon énergie n’est tendue que vers le seul but de prouver mon innocence. La vérité triomphera. C’est une évidence que la vie enseigne”, a déclaré l’ex-chef de l’Etat, dont la justice a ordonné la mise en liberté.

Ce que contient l’arrêt qui a libéré Nicolas Sarkozy de prison

Sur la libération : dans son arrêt, la cour d’appel de Paris constate que Nicolas Sarkozy, du fait de son enracinement en France tant par sa famille que par sa carrière et son patrimoine, ne présente pas le risque de se dérober à la justice française. L’ex-président s’est toujours rendu aux convocations judiciaires. “Il ne ressort ni des réquisitions du ministère public, ni de la motivation des premiers juges ayant conduit au prononcé d’une incarcération différée qu’il existerait un risque d’insuffisance de garanties de représentation”, note la cour d’appel. L’appel de Nicolas Sarkozy de sa condamnation en première instance replaçait son incarcération dans les critères de la détention provisoire, qui diffèrent de ceux de l’exécution de peine.

Interdiction de quitter la France : à l’audience, Nicolas Sarkozy a expliqué sa nécessité de voyager à travers le monde pour donner des discours dans le cadre de son activité de “conférencier”, qui a contribué aux 2,3 millions d’euros de “revenus non commerciaux” qu’il a déclarés pour 2023. La cour d’appel a toutefois relevé que “plusieurs prévenus et plusieurs anciens dirigeants du régime libyen du temps de Mouamar Kadhafi résident à l’étranger”. De plus, Nicolas Sarkozy est actuellement mis en examen pour recel de subornation de témoin sur l’intermédiaire Ziad Takieddine, décédé en septembre, dans le cadre d’une information judiciaire encore en cours. La cour “est dans l’obligation d’en tenir compte pour apprécier l’éventualité d’un risque de pression ou de concertation” de la part d’un ex-président de la République qui “dispose, très naturellement, de facilités” pour entrer en contact avec des dirigeants de pays étrangers.

Interdiction de contact “élargie” : la cour d’appel s’attarde sur un échange en 2013 entre l’ex-président, battu dans les urnes par François Hollande l’année précédente, et le directeur central du renseignement intérieur de l’époque, Patrick Calvar, au début de l’affaire libyenne. “C’est le principe même de cette communication avec un responsable soumis au secret défense qui interroge la cour”, écrit-elle dans son arrêt. Les juges relèvent que Nicolas Sarkozy est définitivement condamné pour trafic d’influence dans l’affaire Bismuth, qui impliquait un magistrat de la Cour de cassation, et “montre sa capacité à actionner différents services de l’État”. Afin de préserver “la sérénité des débats”, la cour lui interdit d’entrer en contact avec le ministre de la Justice en exercice, actuellement Gérald Darmanin.

Levée d’écrou express pour l’ancien président

À peine une heure et demie après l’annonce de la cour d’appel de Paris, Nicolas Sarkozy a quitté la prison de la Santé, escorté par un important dispositif policier. Direction : son domicile dans le 16ᵉ arrondissement. Cette remise en liberté, placée sous contrôle judiciaire, a été opérée avec une célérité rare. Une levée d’écrou express qui tranche avec le rythme habituel des procédures.

Pourquoi la justice interdit-elle à Nicolas Sarkozy d’entrer en contact avec Gérald Darmanin ?

La cour d’appel de Paris a ordonné la remis en liberté de Nicolas Sarkozy. Il est libre sous contrôle judiciaire mais se voit interdire tout contact avec le ministre de la Justice Gérald Darmanin. Pour quelle raison ? On vous l’explique dans cet article .

Laurent Jacobelli (député RN) : une “bonne nouvelle pour notre démocratie”

Le député (RN) et vice-président du groupe RN à l’Assemblée nationale Laurent Jacobelli affirme sur son compte X que la remise en liberté de Nicolas Sarkozy est une “bonne nouvelle pour notre démocratie”.

La libération de Nicolas Sarkozy est une bonne nouvelle pour notre démocratie.

Nous saluons cette décision de justice et réaffirmons notre attachement à l’État de droit ainsi qu’à la présomption d’innocence. L’exécution provisoire, utilisée de manière abusive, a rappelé combien… pic.twitter.com/IpsfDyjrDq

— Laurent Jacobelli (@ljacobelli) November 10, 2025

Le maire de Nice (Horizons), Christian Estrosi dit son “immense soulagement”

Le maire de Nice (Horizons), Christian Estrosi, a lui dit son “immense soulagement” en apprenant la libération de son “ami”.

Après 3 semaines d’une terrible épreuve, mon ami, @NicolasSarkozy va être libéré et c’est un immense soulagement !
Je pense avant tout à sa famille et notamment à son épouse Carla et à ses enfants qui vont avoir le bonheur de le retrouver après cette injustice.
Comme tous ses…

— Christian Estrosi (@cestrosi) November 10, 2025

Laurent Wauquiez (LR) salue “une décision juste et digne”

Le patron des députés Les Républicains, Laurent Wauquiez, se réjouit de la remise en liberté de l’ex-président Nicolas Sarkozy. “Une décision juste et digne, à la hauteur de l’homme qui a tant donné à notre pays”, a-t-il écrit sur le réseau X.

Entourage de Gérald Darmanin : “Le garde des Sceaux applique toujours les décisions de justice”

“Le garde des Sceaux applique toujours les décisions de justice”, réagit l’entourage du ministre de la Justice Gérald Darmanin après l’interdiction faite à Nicolas Sarkozy d’entrer en contact lui dans le cadre de son contrôle judiciaire.

Les dates du procès en appel de Nicolas Sarkozy en mars 2026 seront connues jeudi

Dans cette affaire qui lui a valu 20 jours de prison, Nicolas Sarkozy sera jugé en appel en mars 2026. Les dates exactes du procès seront précisées le jeudi 13 novembre et seront annoncées à ses avocats.

C’est “une application normale du Code de procédure pénale”, déclare l’avocat de Nicolas Sarkozy

Il s’agit d'”une application normale du code de procédure pénale”, a réagit Me Christophe Ingrain, l’avocat de Nicolas Sarkozy, après l’annonce de sa remise en liberté. “La prochain étape, c’est le procès en appel”, a-t-il ajouté.

Nicolas Sarkozy va retrouver la liberté, sous contrôle judiciaire

La demande de remise en liberté de Nicolas Sarkozy a été acceptée. Mais parce que “le risque de pression et de concertation” n’est pas complètement écarté, la cour a décidé d’un placement sous contrôle judiciaire de l’ancien chef de l’Etat. Celui-ci comprendra notamment une interdiction de quitter le territoire français. Nicolas Sarkozy ne pourra pas non plus entrer en contact avec le ministre de la justice Gérarld Darmanin.

Comment l’avocat général justifie ses réquisitions de libération de Nicolas Sarkozy

L’avocat général Damien Brunet a demandé que “soit fait droit à la demande de Nicolas Sarkozy” de le libérer sous contrôle judiciaire avec interdiction d’entrer en contact avec témoins et co-prévenus. “Il est constant que M. Sarkozy présente des garanties de représentation indéniables, tant ses attaches familiales sur le territoire et ses intérêts patrimoniaux sont connus de votre cour”, a-t-il observé. “Ces garanties de représentation en justice sont rarement réunies à un tel niveau devant votre cour”.

Comment Nicolas Sarkozy vit sa détention depuis 3 semaines

Nicolas Sarkozy a raconté quelles étaient ses conditions de détention, par visioconférence, au cours de l’examen de sa demande de liberté à la cour d’appel de Paris. il affirme vivre “un cauchemar”. Cliquez ici pour lire notre article.

Les journalistes en place devant la prison de la Santé

Si la cour d’appel de Paris suit les réquisitions de l’avocat général, Nicolas Sarkozy devrait être libéré. Sa remise en liberté pourrait alors intervenir dès ce lundi 10 novembre. Ce matin, de nombreux journalistes étaient déjà présents devant la prison de la Santé à Paris.

Devant la prison de la Santé à Paris ce lundi matin.
Devant la prison de la Santé à Paris ce lundi matin.
AFP

Carla Bruni-Sarkozy quitte la salle d’audience

Carla Bruni-Sarkozy a assisté à l’audience de la cour d’appel de Paris, accompagnée de deux des trois fils de Nicolas Sarkozy, Jean et Pierre.

Carla Bruni-Sarkozy.
Carla Bruni-Sarkozy.
AFP

Une remise en liberté de Nicolas Sarkozy “ne choquerait pas du tout” Ségolène Royal

Candidate malheureuse à la présidentielle face à Nicolas Sarkozy en 2007, Ségolène Royal s’est exprimée ce matin sur sa possible remise en liberté. Elle a affirmé qu’il y avait eu “tricherie financière” pendant cette campagne et que “la meilleure sanction, si ça avait été possible, aurait été l’inversion des résultats”, et donc son élection. Elle a aussi affirmé que la mise en liberté de Nicolas Sarkozy, si elle était prononcée, ne la “choquerait (…) pas du tout”.

Plusieurs responsables de droite disent espérer la sortie de prison de Nicolas Sarkozy

Plusieurs représentants de la droite appellent de leurs voeux la sortie de prison de l’ancien président Nicolas Sarkozy. Xavier Bertrand, le président LR des Hauts-de-France, a déclaré sur France 2 qu’il “souhaite” que Nicolas Sarkozy sorte de prison. “Ce sont les magistrats qui décideront. Mais s’il sort le plus rapidement possible, je pense que ça fera plaisir à beaucoup de monde”

ud83dudde3ufe0f “Je souhaite que Nicolas Sarkozy sorte de prison. S’il sort le plus rapidement possible, ça fera plaisir à beaucoup de monde.”

ud83dudd34 @xavierbertrand, président LR de la Région Hauts-de-France, espère une libération de Nicolas Sarkozy. #Les4V pic.twitter.com/RcIq6XarJx

— Telematin (@telematin) November 10, 2025

La porte-parole des Républicains, Agnès Evren, a elle dit sur Radio J croire “profondément” à sa libération car “il est présumé innocent, et un ancien chef d’Etat qui se retrouve derrière les barreaux alors qu’il a fait appel, honnêtement, c’est un non-sens”.

Nicolas Forissier, ministre du Commerce extérieur issu de LR, a jugé sur Sud Radio qu’il serait “bien” et “juste” que Nicolas Sarkozy soit libre. “Il n’y a pas de raison qu’il reste dans cette prison aujourd’hui. Ce n’est pas bon pour l’image de la France, au-delà même de la personne de Nicolas Sarkozy”, a-t-il ajouté.

Décision de la cour d’appel de Paris à 13h30 sur la remis en liberté ou non de Nicolas Sarkozy

La cour d’appel de Paris rendra ce lundi à 13h30 sa décision sur la demande de mise en liberté de l’ex-président Nicolas Sarkozy, incarcéré dans le procès libyen.

La prison, c’est “très dur” et “éreintant”, déclare Nicolas Sarkozy

Le séjour de Nicolas Sarkozy en prison est “très dur”, “éreintant”, “un cauchemar”, déclare l’ancien président en visioconférence devant la cour d’appel de Paris. “C’est dur, c’est très dur, ça l’est certainement pour tout détenu, je dirais même que c’est éreintant”, a-t-il dit, ajoutant vouloir rendre hommage au personnel pénitentiaire qui avait “rendu ce cauchemar (…) supportable”.

Le parquet général requiert la mise en liberté de Nicolas Sarkozy et le placement sous contrôle judiciaire 

Le parquet général demande la mise en liberté de Sarkozy et son placement sous contrôle judiciaire avec interdiction de contacts avec les différents prévenus et témoins du dossier libyen. L’avocat général a indiqué que “l’extrême gravité des faits et le quantum de la peine ne doivent pas entrer en ligne de compte. Seuls comptent les critères de l’article 144”. Il s’agit de l’article 144 du Code de procédure pénale. En effet, pour la demande de mise en liberté, les magistrats de la cour d’appel ne s’appuient pas sur les mêmes critères que ceux du mandat de dépôt. L’appel de Nicolas Sarkozy replace son incarcération dans les critères de la détention provisoire, qui diffèrent de ceux de l’exécution de peine.

Nicolas Sarkozy interrogé sur ses activités professionnelles

Le président de la cour d’appel de Paris demande à Nicolas Sarkozy quelles sont ses activités professionnelles et s’il doit souvent voyager à l’étranger. “J’ai deux activités professionnelles principales, je suis avocat, et la deuxième chose, je suis conférencier, c’est-à-dire que je suis invité à prononcer des conférences des discours à travers le monde depuis 2008”, détaille Nicolas Sarkozy. Et d’ajouter : “Je voyage beaucoup mais ce sont en général des voyages sur un ou deux jours”.

Le président de la cour d’appel lit le casier judiciaire de Nicolas Sarkozy

Le magistrat fait la lecture du casier judiciaire de l’ancien chef de l’Etat. Il comprend une condamnation définitive de 3 ans dont 2 ans avec sursis et une libération conditionnelle en mai 2025. Cette sanction concerne l’affaire Paul Bismuth. Le casier judiciaire comprend aussi une condamnation à 6 mois ferme. Il s’agit cette fois de l’affaire Bygmalion dont le pourvoi en cassation sera examiné le 26 novembre.

Le président de la cour d’appel rappelle les faits

Le président de la cour d’appel de Paris lit les faits qui ont conduit à l’incarcération de Nicolas Sarkozy. L’ancien chef de l’Etat écoute attentivement et dit “oui” de la tête lorsque le président donne des éléments de personnalité de Nicolas Sarkozy.

L’audience est ouverte à la cour d’appel de Paris

L’audience de demande de mise en liberté de l’ex-chef de l’Etat Nicolas Sarkozy, incarcéré dans le procès libyen, vient de s’ouvrir à la cour d’appel de Paris. Nicolas Sarkozy, en veste bleu foncé, pull et chemise, comparaît en visioconférence depuis la prison de la Santé au côté de deux de ses avocats. Sa femme Carla Bruni et ses fils, Pierre et Jean Sarkozy, assistent aux débats sur les bancs du palais de justice.

Que contiennent les milliers de lettres que Nicolas Sarkozy reçoit en prison

À la prison de la Santé, le flot de courriers adressés à Nicolas Sarkozy ne faiblit pas. Des milliers de lettres chaque jour. Ces lettres mêlent encouragements, prières, souvenirs politiques et objets symboliques comme des médailles, des broderies ou encore des livres, énumère Le Figaro . “Je prie pour vous”, “le chef d’État qui nous manque”, peut-on y lire. Nicolas Sarkozy aurait demandé qu’aucune de ces lettres ne reste sans réponse.

Pourquoi Nicolas Sarkozy ne mange que des yaourts en prison

Incarcéré à la prison de la Santé, l’ancien chef d’État refuserait de toucher à la nourriture qui lui est servie et a jeté son dévolu sur un produit laitier bien répandu: il mangerait uniquement des yaourts. Cliquez ici pour lire notre article.

Une remise en liberté, un maintien en détention

Parmi les trois condamnés avec mandat de dépôt par le jugement du 25 septembre, la cour d’appel a déjà mis en liberté sous contrôle judiciaire l’ex-banquier Wahib Nacer, 81 ans, mais a maintenu en détention l’intermédiaire Alexandre Djouhri. Pour ce dernier, condamné à six ans d’emprisonnement avec incarcération immédiate et trois millions d’euros d’amende, la cour a considéré qu’il présentait des garanties “particulièrement faibles” face à son risque de fuite. Dans son cas, la justice a également considéré que “les risques de pressions continuent d’exister” sur des témoins de l’affaire, notamment l’ancien directeur de cabinet de Mouammar Kadhafi, Bechir Saleh, condamné dans le dossier et en fuite.

Sur quoi va se baser la cour d’appel pour prendre sa décision ?

Pour la demande de mise en liberté, les magistrats de la cour d’appel ne s’appuieront cependant pas sur les mêmes critères que ceux du mandat de dépôt. L’appel de Nicolas Sarkozy replace son incarcération dans les critères de la détention provisoire, qui diffèrent de ceux de l’exécution de peine. Selon l’article 144 du code de procédure pénale, le maintien en détention n’est alors possible que s’il est l'”unique moyen” de protéger des preuves, d’empêcher pressions ou concertations, de prévenir fuite ou récidive, ou de le protéger. Sinon, Nicolas Sarkozy devra être remis en liberté sous contrôle judiciaire, éventuellement assigné à résidence avec un bracelet électronique.

Quelles décisions peut rendre la cour d’appel ?

Si la cour d’appel de Paris décide de maintenir Nicolas Sarkozy en détention, pas de changement pour lui : il restera détenu à la prison de la Santé à Paris, sous haute surveillance. En revanche, si les magistrats ordonnent sa remise en liberté, Nicolas Sarkozy pourrait sortir dès ce lundi 10 novembre.

La décision de la cour d’appel rendu dans la journée

La décision de la cour d’appel de Paris sur la remis en liberté ou non de Nicolas Sarkozy va aller vite. Après avoir entendu l’ex-président et ses avocats, les magistrats rendront leur décision d’ici ce lundi soir.

Nicolas Sarkozy entendu par visioconférence

L’ex-chef de l’Etat ne va pas quitter la prison de la Santé pour s’exprimer devant la cour d’appel de Paris. Il sera entendu par visioconférence depuis les locaux de la prison de la Santé.

Les avocats de Nicolas Sarkozy plaident sa remise en liberté à 9h30

C’est à partir de 9h30 que les avocats de Nicolas Sarkozy vont plaider devant la cour d’appel de Paris une demande de remise en liberté de l’ancien président de la République. Ils avaient déposé cette demande dans les minutes qui avaient suivi l’incarcération de Nicolas Sarkozy, le 21 octobre dernier, à la prison de la Santé à Paris.

Bienvenue dans notre direct

Les avocats de Nicolas Sarkozy plaident, ce lundi 10 novembre, une demande de remise en liberté de l’ancien président. Suivez cette journée avec nous en direct.


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