Vainqueurs du XV de France ce samedi 8 novembre au Stade de France (32-17), les Springboks ont pourtant, pour certains, passé une drôle de soirée. Ils se sont en effet retrouvés couverts de peinture et près d’un jour plus tard, on a enfin l’explication.
C’est un détail qui a immédiatement sauté aux yeux des téléspectateurs. Lors de leur victoire contre le XV de France (32-17), les maillots blancs des Springboks se sont rapidement retrouvés tachés de vert et de bleu. En cause, la peinture publicitaire sur la pelouse du Stade de France. Cobus Reinach, le demi de mêlée sud-africain, a particulièrement interpellé les internautes au moment de sa sortie. Vert de la tête aux pieds, il a été l’objet de nombreuses blagues sur les réseaux sociaux.
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Derrière ces inhabituelles taches de peinture se cache en fait… Un changement du prestataire chargé de l’habillage de la pelouse, comme le révèle le quotidien l’Équipe ce dimanche 9 novembre. La société Trace Sports, qui en est chargée en temps normal, a cette fois délégué une partie de son travaille à l’entreprise britannique Amayse.
“Eux sont relativement bourrins”
Quand Trace Sports se chargeait des marquages publicitaires dans l’en-but, les Anglais s’occupaient de ceux au cœur du terrain. C’est donc Amayse qui a peint le logo vert “Quilter” responsable des marques vertes vues sur les shorts des Bleus et les maillots des Sud-africains. Mais pourquoi ce logo a-t-il plus déteint que la norme ?
“Eux peignent au pistolet, nous à la main. Ils utilisent des peintures australiennes qu’on a eues pendant longtemps, mais depuis 7-8 ans, on a la nôtre qui n’est pas parfaite, mais un peu mieux. Et surtout, eux sont relativement bourrins, nous, on fait plutôt attention”, détaille le PDG de Trace Sports. De plus, les équipes ont dû travailler sur une pelouse humide, ce qui complique l’absorption. Une absorption rendue encore plus complexe par “plusieurs retouches autour de 15 heures” révélées par la FFR. C’est à nouveau Amayse qui interviendra à Bordeaux pour la rencontre face aux Fidji, ce qui peut laisser craindre que ces problèmes se reproduisent, même si le travail est fait plus en amont et dans de meilleures conditions.