Marqués par le revers contre Gaillac, les Tarnais ont su rebondir pour leur retour à La Chevalière la semaine dernière. Ce dimanche 9 novembre sera l’heure de la confirmation contre Saverdun.
Pas “anéantis” mais fortement touchés. Ce premier revers de la saison, et à la maison, face à Gaillac mi-octobre avait mis un sacré coup derrière la tête des Mazamétains jusque-là en pleine bourre. “Mais battre Blagnac nous a fait du bien, car c’était le leader et une équipe difficile à manœuvrer”, reconnaît le manager du Sporting Dorian Alquier.
Ce dernier en convient, l’affrontement face aux Haut-Garonnais n’a pas atteint des sommets, loin de là, mais a au moins permis à son équipe de réagir devant son public, après avoir enchaîné deux revers consécutifs. Et aussi de voir que les certitudes acquises lors du premier bloc ne se sont pas envolées pendant le petit trou d’air des Bleu et Noir.
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“On a évidemment grandi dans notre gestion des matchs. Après avoir mis un peu de temps à régler notre conquête, les choses vont mieux. Contre Blagnac, on ne s’est pas affolé et on a tenu le ballon dans le camp adverse, même s’ils avaient toujours la possibilité de revenir au score. Évidemment, on sait aussi qu’un grain de sable peut venir perturber tout cet équilibre”, se veut prudent Dorian Alquier.
“Le piège parfait”
Un équilibre en place grâce à un effectif qui fonctionne bien ensemble, et l’ossature trouvée d’un pack dominant lors de presque toutes ses sorties. Or il plane un air de guet-apens au-dessus de la rencontre de ce dimanche 9 novembre contre Saverdun à La Chevalière. Enchaîner deux rencontres dans son enceinte n’est jamais aisé, et encore plus lorsque la supériorité de l’équipe locale ne semble souffrir d’aucune contestation. “Disons que pour nous, c’est le piège parfait, sourit Alquier. Et on ne doit surtout pas prendre cette équipe ariégeoise à la légère, même si elle est lanterne rouge. On ne la connaît que très peu, elle vient juste de monter, mais je la vois mal lâcher ce match.”
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D’autant que les visiteurs comptent dans leur rang un ancien de la maison sud-tarnaise. Après avoir évolué à La Chevalière pendant deux saisons, Alexi Denjean officie désormais à l’ouverture au pied des Pyrénées. Mais pour lui et ses équipiers, les pentes de la Montagne Noire seront abruptes ce dimanche. Et glissantes au vu des conditions annoncées.