Après le scandale des poupées sexuelles sur Shein, d’autres plateformes d’e-commerce, dont AlixExpress, sont également dans le viseur de la justice.
                            
Lundi 3 novembre la justice a ouvert une enquête au nom de la protection des mineurs contre AliExpress, Temu et Wish, notamment pour avoir mis en vente des poupées sexuelles d’apparence enfantine.
        À lire aussi :
        Poupée sexuelle sur Shein : le gouvernement menace d’interdire l’accès au site en France
    
Shein bientôt auditionné à l’Assemblée
Dans le cas de Shein et d’AliExpress, qui proposaient des poupées ayant l’apparence d’enfants, les enquêtes visent aussi la “diffusion de l’image ou la représentation d’un mineur présentant un caractère pornographique”. Ce délit fait encourir à une personne physique la peine de trois ans d’emprisonnement et 75 000 euros.
        À lire aussi :
        Poupées sexuelles sur Shein : la plateforme chinoise assure avoir interdit leur vente après le signalement des autorités
    
Invité sur RMC ce mardi 4 novembre, le porte-parole de Shein, Quentin Ruffat, s’est exprimé pour la première fois. “Nous collaborons à 100 % avec la justice”, a-t-il déclaré. Avant de rappeler que la marque est “aimée de ses consommateurs” et d’assurer qu’ils seront “plus vigilants” et qu’une “mise en conformité” va être effectuée.
L’entreprise Shein sera auditionnée sous quinze jours à l’Assemblée nationale par la mission d’information sur les contrôles des produits importés en France, rapporte l’AFP. Le régulateur de la communication audiovisuelle et numérique, l’Arcom, a par ailleurs été saisi.

