Le président russe Vladimir Poutine et le président américain Donald Trump lors de leur rencontre à la base militaire d’Elmendorf-Richardson, en Alaska, le 16 août 2025. GAVRIIL GRIGOROV/ZUMA/SIPA
        
Assiste-t-on à une nouvelle escalade dans la rhétorique nucléaire comme au temps de la guerre froide ? La question se pose, alors que le président américain Donald Trump a ordonné jeudi 30 octobre, juste avant sa rencontre avec son homologue chinois Xi Jinping, la reprise des essais nucléaires aux Etats-Unis, après trente-trois ans d’interruption. Une déclaration qui n’a pas manqué de faire réagir Moscou. Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin, a souligné que les récents tests d’un drone sous-marin capable d’emporter une charge nucléaire et d’un missile de croisière à propulsion nucléaire ne pouvaient pas « être considérés comme un essai nucléaire », tandis que le président russe Vladimir Poutine revendiquait le contraire un peu plus tôt… Face à cette annonce qui n’a pas été étayée, l’interrogation demeure.
                              
Jean-Louis Lozier, ancien officier de marine, ex-chef de la division « forces nucléaires » de l’état-major des armées (2012-2014) et désormais conseiller du Centre des Etudes de Sécurité de l’Institut français des Relations internationales, spécialisé dans la dissuasion nucléaire, revient sur cette …
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