October 22, 2025

Tour de France 2026 : l’Aude encore et l’Ariège une nouvelle Foix… L’Occitanie aura encore une très belle part du gâteau lors de la 113e édition

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Après l’arrivée inédite aux Angles, Carcassonne et Foix, les deux préfectures devraient retrouver leur place sur la carte du Tour au cours de cette première semaine occitane. Le parcours de la 113e édition est dévoilé ce jeudi 23 octobre à Paris, au Centre des Congrès.

Dans l’entre-deux-guerres, pour les organisateurs du Tour de France, l’Ariège c’était Ax-les-Thermes. Point. Même si les coureurs traversaient les autres localités, Tarascon qui devait tristement entrer dans l’histoire en 1998, notamment, il n’était question ni de Foix, ni de Saint-Girons, ni de Pamiers, ni du plateau de Bonascre et encore moins de celui de Beille qui n’était guère accessible…

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C’est d’ailleurs sur le chemin d’Ax (destination honnie des suiveurs de l’époque qui se plaignaient des moyens de transmission, de la qualité de la literie et de la nourriture !) qu’un des épisodes les plus fameux du roman du Tour, le sauvetage d’Antonin Magne par le jeune René Vietto a eu lieu. Un double épisode d’ailleurs puisque le 21 juillet 1934, au lendemain du “sacrifice” (“cette roue, je ne l’ai pas donnée, on me l’a prise, c’était un hold-up, j’aurais dû porter plainte pour vol” déclarera-t-il plus tard), le Cannois va remettre ça dans la descente du Portet-d’Aspet…

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Enjolivé, entretenu, ce fait du Tour est resté plus célèbre qu’une des reconversions du “Roi René”, éphémère éleveur porcin dans les Hautes-Pyrénées, à Sarriac-Bigorre près de Rabastens ! Mais revenons au présent ou plutôt au futur. On devrait constater jeudi que l’axe Aude-Ariège est toujours grand ouvert. Après de nombreuses rumeurs indiquant le retour en grâce de Guzet-Neige avec un départ de Lavelanet, les traceurs d’ASO ont proposé une autre solution au lendemain de la première escalade du Tour 2026 aux Angles.

Sur le chemin de Barguil ou celui de Simon Yates…

Cet été encore, l’Aude va accueillir les géants de la route. Limoux déjà ville départ récemment (en 2011, 2012 et 2019) était sur les rangs mais la quatrième étape, le 7 juillet, devrait prendre son envol au pied de la Cité de Carcassonne. À force, coureurs, encadrements et supporters commencent à avoir leurs habitudes à l’ombre des remparts…

Sur des routes dessinées pour les baroudeurs, trop souvent privés de rôles par les grands leaders ces dernières années, la course va rejoindre la cité comtale. Arrivés sous les fenêtres du château de Gaston Febus, deux options au choix. Une explication dans les rues de la ville, où Warren Barguil en 2017 s’était payé Alberto Contador et Nairo Quintana pour un des plus beaux succès d’une carrière qui se poursuit sous les couleurs de Picnic-PostNL, ou au-dessus, au Prat d’Albis inauguré en 2019 par Simon Yates.

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Vu le menu qui attend les coureurs jusqu’à Paris (avec ou sans Montmartre ?) et dans un souci de “modération” (le Tour, lui, ne connaît pas ce terme puisqu’il se court de plus en plus vite, l’été dernier, “Pogi” a réalisé la moyenne la plus rapide depuis 1903 à 42,445 km/), le GPS de la Grande Boucle pourrait se passer de ce petit détour en altitude entre les montées des Angles et de Gavarnie programmées dans cette même semaine. Foix, en haut ou en bas, va fêter sa sixième cape.

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