October 21, 2025

Ligue européenne : le Vardar Skopje punit le Fenix Toulouse pour son faux départ

l’essentiel
Mauvaise opération pour le Fenix Toulouse face au Vardar Skopje (26-28), ce mardi soir, lors de la 2e journée de Ligue européenne. Battues pour la deuxième fois à domicile, les troupes de Danijel Andjelkovic paient une première mi-temps quasi atone qu’ils n’ont pas pu effacer malgré leur excellente seconde période face à une formation très solide et expérimentée.

La campagne européenne des Toulousains ne commence pas sous les meilleurs auspices. Battu la semaine dernière par les Suédois de Kristianstad (28-30), le Fenix s’est incliné une nouvelle fois à domicile, mardi soir, face au Vardar Skopje, occupant désormais seul la dernière place de la poule F puisque les Croates de Sesvete et Kristianstad n’ont pu se départager hier soir (32-32).

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À vrai dire, à la mi-temps du match, on se demandait comment les coéquipiers d’Ilic allaient pouvoir remonter un handicap de 7 buts concédé face à un adversaire il est vrai plus puissant, alternant parfaitement jeu physique et accélérations autour d’une défense ultra-solide. Mais le Vardar a aussi été aidé par un adversaire qui a une nouvelle fois manqué son entame (1-6, 8e), sans solution en attaque, ne parvenant pas à instaurer du jeu rapide, perdant trop de ballons et dominé sur tous les impacts. À la pause, il y avait bien une classe d’écart entre les deux équipes (11-18).

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La correction pointait à l’horizon et fort heureusement pour eux, les Toulousains allaient relever la tête. Autour d’un Nyembo rageur et fonceur, d’un Lettens commençant à insérer le doute dans la tête des tireurs du Vardar, les Toulousains se sont retrouvés autour du jeu à sept en attaque. Puis, portés par l’enthousiasme communicatif des jeunes Sol et Gougeon lancés dans le grand bain, d’un Pineau plus téméraire lui aussi, les Toulousains ont fait fondre comme neige au soleil leur retard (22-23, 47e). Dans le camp de Skopje, on a commencé à s’inquiéter, sans paniquer toutefois. Car revenus à trois reprises à une longueur des Macédoniens, les Toulousains ne sont pas parvenus à faire basculer le match. Le métier des cadres du Vardar a pesé dans le money time, Bono et Malus sachant remettre leur équipe à bonne distance (24-28, 57e). D’autant que les Toulousains, payant leurs efforts pour revenir dans le match, ont manqué de lucidité sur quelques ballons clés. Ceux qui auraient pu tout faire basculer…

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