DIRECT. Nouveau gouvernement : Sébastien Lecornu s’entretient avec Emmanuel Macron à l’Elysée depuis une heure, décision imminente ?

Sébastien Lecornu est à l’Elysée et s’entretient avec Emmanuel Macron

D’après les informations de BFMTV, Emmanuel Macron souhaite que le gouvernement soit nommé ce soir avant son départ en Egypte.

Olivier Faure prêt à ne pas censurer le gouvernement de Sébastien Lecornu

Invité de BFMTV, Olivier Faure a indiqué qu’il “n’y avait aucun deal” entre le Parti Socialiste et Sébastien Lecornu. Le patron du PS a également déclaré qu’il était “prêt à ne pas censurer” le gouvernement du nouveau Premier ministre tout en assurant n’avoir “aucun contact” avec lui depuis vendredi.

Pas de prise de parole de Sébastien Lecornu au programme

Matignon à indique à l’AFP ce dimanche qu’aucune prise de parole du Premier ministre n’était prévue “à ce stade”.

Pas de Conseil de ministres ce lundi 13 octobre

D’après BFMTV , il n’y aura pas de Conseil de ministres demain.

Yannick Neuder refuse d’intégrer le nouveau gouvernement 

Dans un message posté sur son compte X, l’ancien ministre de la Santé annonce que Sébastien Lecornu lui a “proposé d’intégrer son gouvernement”. Yannick Neuder indique avoir “refusé en conscience, les conditions n’étant pas réunies pour prendre soin de la santé des Français et de nos soignants”.

Le temps presse pour Sébastien Lecornu

En vertu de la Constitution, le Parlement doit disposer de 70 jours pour examiner un projet de budget avant le 31 décembre. Il faudrait donc que le texte lui soit transmis lundi ou mardi, en principe après un passage en Conseil des ministres. Encore faut-il avoir un gouvernement. Le Premier ministre peut décider de nommer un petit nombre de ministres régaliens, ainsi que les seuls titulaires des Finances et du Budget, pour aller plus vite. Mais nul ne sait comment ce gouvernement qui ne comptera pas de ministres LR ni du parti centriste UDI (Union des démocrates et indépendants) va pouvoir être composé dans le temps limité imparti à Sébastien Lecornu.

Jean-Philippe Tanguy (RN) : Emmanuel Macron “a voulu tuer la politique […] À défaut de dissolution, il devra partir”

Le député RN de la Somme Jean-Philippe Tanguy est l’invité de BFMTV ce dimanche midi. il s’est montré cinglant sur le choix de Bruno Retailleau de ne pas rester au gouvernement. “Ça fait un an que Monsieur Retailleau obéit à Emmanuel Macron”, a-t-il déclaré. il estime qu’Emmanuel Macron a “gagné du temps” avec la démission de Sébastien Lecornu. Pour Jean-Philippe Tanguy, Emmanuel Macron “a voulu tuer la politique […] À défaut de dissolution, il devra partir”.

Emmanuel Macron “a voulu tuer la politique […] À défaut de dissolution, il devra partir”, estime Jean-Philippe Tanguy (RN) pic.twitter.com/yjtOCEPRpY

— BFMTV (@BFMTV) October 12, 2025

Agnès Pannier-Runacher pas dans le prochain gouvernement

La ministre démissionnaire de la Transition écologique a annoncé, dans l’émission de France 3 “Dimanche en politique” qu’elle ne ferait pas partie du prochain gouvernement de Sébastien Lecornu. “Je pense qu’il faut une rupture et je m’applique à moi-même ce que j’entends des Français. (…) Le macronisme a un bon bilan sur plein de choses. Mais aujourd’hui, il faut entendre ce que disent les Français. Donc il faut renouveler les visages”, a-t-elle expliqué. Agnès Pannier-Runacher avait été élue députée du Pas-de-Calais en 2024 mais avait rejoint le gouvernement de Michel Barnier.

“Une censure du gouvernement peut-être même cette semaine”, selon le président de l’UDI

Le président de l’UDI Hervé Marseille, un des alliés des macronistes, a indiqué sur Radio J ce dimanche que le gouvernement était menacé, avant même l’annonce des noms des ministres, et qu’une censure était possible “peut-être même cette semaine”.

Laurent Panifous (Liot) : “Mon groupe a un rôle stratégique […] mais cela reste accessoire”

Interrogé sur BFMTV ce matin, le député de l’Ariège Laurent Panifous, et président du groupe Liot à l’Assemblée nationale, a expliqué : “Je suis conscient que mon groupe a un rôle stratégique […] mais cela reste accessoire, ça veut dire que ça veut se jouer à peu de chose”.

Censure: “Je suis conscient que mon groupe a un rôle stratégique […] mais cela reste accessoire, ça veut dire que ça veut se jouer à peu de chose”, analyse Laurent Panifous, président du LIOT à l’Assemblée nationale pic.twitter.com/PZMZdZNH8l

— BFMTV (@BFMTV) October 12, 2025

Un socialiste au gouvernement ? “Ce serait entretenir de la confusion”, pour le député PS Jérôme Guedj

Et si un socialiste rejoignait le gouvernement ? interrogé sur cette possibilité, le député PS et ancien président du département de l’Essonne Jérôme Guedj s’est dit contre. “Ce serait entretenir de la confusion”, a-t-il estimé sur LCI ce matin.

Un ministre socialiste au sein du futur gouvernement ? “Ce serait entretenir de la confusion”, pointe @JeromeGuedj. “Quand nous étions disponibles pour Matignon, c’était pour un gouvernement de gauche et des écologistes.”

▶️ avec @EliMartichoux pic.twitter.com/1RXqPsKji9

— LCI (@LCI) October 12, 2025

Nicolas Dupont-Aignan : “Un acte permanent de forfaiture à l’Elysée”

Invité de CNews et Europe 1 ce matin, le président du parti Debout la France Nicolas Dupont-Aignan a dénoncé “un acte permanent de forfaiture à l’Elysée. Il estime que “les députés et sénateurs ont le devoir de mettre fin au film”.

Le président de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan, sur la crise politique contemporaine : «Un acte permanent de forfaiture se manifeste à l’Elysée, les députés et sénateurs ont le devoir de mettre fin au film», dans #LeGrandRDV pic.twitter.com/b9EGspWU3R

— CNEWS (@CNEWS) October 12, 2025

Le Modem demande “un certain nombre de clarifications”

Le chef de file des députés MoDem, Marc Fesneau, publié un tweet ce matin où il affirme attendre “un certain nombre de clarifications” avant un potentiel soutien au futur gouvernement. “C’est sur cette base, enfin, que nous pourrons décider de nous engager totalement, avec en ligne de mire : la réussite du futur gouvernement et un budget pour la France”, écrit Marc Fesneau.

Dominique de Villepin : “La dissolution aura lieu. Demain ou dans quelques semaines”

L’ancien Premier ministre Dominique de Villepin a assuré sur BFMTV que “la politique macroniste a fait faillite”. l est persuadé qu’une nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale est inévitable : “La dissolution aura lieu. Demain ou dans quelques semaines”.

La dissolution aura lieu. Demain ou dans quelques semaines.

Avec un risque : celui de l’extrême droite. Celle qui a gouverné en 1940. Celle qui sera toujours tentée de s’aligner sur des puissances étrangères illibérales.

Nous n’avons plus le choix. Il est de notre devoir de… pic.twitter.com/GV4OZx3xrC

— Dominique de Villepin (@Villepin) October 11, 2025

Gouvernement de Sébastien Lecornu : des premiers noms circulent

Sébastien Lecornu travaille ce week-end à la composition de son gouvernement. Des premiers noms circulent dans la presse : le préfet de police de Paris Laurent Nuñez au ministère de l’Intérieur, la juriste Anne Levade au ministère de la Justice… Ces noms sont avancés par La Tribune Dimanche . Confirmation ou non à l’annonce des membres du gouvernement lundi ou mardi.

Election législative partielle, 2e tour, aujourd’hui dans le Tarn-et-Garonne

Les électeurs de la première circonscription du Tarn-et-Garonne votent ce dimanche lors d’une législative partielle et doivent départager Pierre-Henri Carbonnel, agriculteur de 35 ans et candidat UDR soutenu par le RN, et Cathie Bourdoncle, candidate socialiste et vice-présidente du Conseil départemental âgée de 59 ans. Le candidat LR Bernard Pécou, arrivé 3e, n’a pas souhaité donner de consigne de vote. Les bureaux de vote sont ouverts jusqu’à 18h.

Macron fragilisé, Borloo vinifié et Le Pen empêchée

Alors que la crise en France fragilise aussi le Président sur la scène internationale, l’hypothèse Borloo a créé des espoirs déçus et la perspective d’une dissolution persiste. Cliquez ci pour lire les confidentiels politiques de La Dépêche.

Gabriel Attal : “Le seul enjeu, c’est de doter la France d’un budget”

Le président du parti Renaissance Gabriel Attal, qui a pris ses distances avec Emmanuel Macron cette semaine, juge que “le seul enjeu qui vaille désormais, c’est de doter la France d’un budget”.

Horizons : vers un soutien sans participation

Le parti Horizons de l’ex-Premier ministre Édouard Philippe, qui s’est réuni samedi en bureau politique, continue d’envisager pour la première fois un soutien sans participation au gouvernement si celui-ci touche au “coeur” de la réforme des retraites de 2023.

Sans LR, ni l’UDI, mais avec le Modem

Au Modem, Marc Fesneau a expliqué samedi que son groupe était “prêt à s’engager totalement” en faveur du gouvernement, à qui il réclame néanmoins de “proposer au Parlement une nouvelle voie permettant d’assurer la stabilité politique du pays”. LR et l’UDI ne souhaitent plus participer au gouvernement. La droite “ne peut pas participer” au gouvernement du “macronisme finissant”, estime le président de LR Bruno Retailleau. Dans un courrier aux adhérents de LR, il a écrit : “Nous ne serons pas des artisans du chaos et si ce gouvernement propose des mesures utiles au pays, nous devrons les soutenir”.

Le temps presse pour former le gouvernement

Le temps presse pour présenter au Parlement un projet de budget et que ce dernier bénéficie des 70 jours requis par la Constitution pour l’examiner avant le 31 décembre. Il faudrait que le texte soit transmis en début de semaine au Parlement, en principe après un passage en Conseil des ministres. Sans doute pas lundi donc, Emmanuel Macron ayant annoncé qu’il se rendrait en Egypte en soutien au plan de Donald Trump pour mettre fin à la guerre à Gaza.

Olivier Faure (PS) : “La dissolution est l’hypothèse la plus vraisemblable”

Toujours dans La Tribune Dimanche , le premier secrétaire du PS Olivier Faure estime que la dissolution de l’Assemblée nationale est “l’hypothèse la plus vraisemblable”. Et il prévient que “si le Premier ministre ne répond pas à nos exigences, qui sont le simple respect de la démocratie et des Français, nous déposerons notre propre motion de censure”

“La dissolution semble assez probable”, selon l’analyse du politologue Bruno Cautrès

Bruno Cautrès, chercheur CNRS au Cevipof, analyse les chances de réussite de Sébastien Lecornu renommé Premier ministre vendredi soir par Emmanuel Macron dans un contexte très difficile. L’entretien est à lire en cliquant ici .

+ 11 points d’opinions favorables, une majorité des Français ont un avis défavorable

Sébastien Lecornu récolte 55 % d’opinions défavorables (+15 points par rapport à septembre) et 27 % d’opinions favorables (+ 11 points), selon le baromètre mensuel Ipsos BVA. Le recueil des réponses a eu lieu les 9 et le 10 octobre, donc avant sa renomination à Matignon. 18 % des sondés ne se sont pas prononcés ce mois-ci. Ils étaient 44 % en septembre.

Sébastien Lecornu : “Si les conditions n’étaient plus remplies de nouveau, je partirai”

“J’ai démissionné lundi dernier car les conditions n’étaient plus remplies”, explique Sébastien Lecornu dans La Tribune Dimanche . Il l’assure : “Si les conditions n’étaient de nouveau plus remplies, je partirai. Je ne ferai pas n’importe quoi.”.

La composition du gouvernement annoncée lundi ou mardi

Sébastien Lecornu passe le week-end à composer son gouvernement. La liste de ses ministres sera annoncée lundi ou mardi, détaille-t-il dans une interview à La Tribune Dimanche . Il prononcera son discours de politique générale mardi ou mercredi. Il promet que son gouvernement sera “plus libre”, et que les profils de ses nouveaux ministres vont surprendre.

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