REPLAY. Nouveau Premier ministre : Sébastien Lecornu, reconduit par Emmanuel Macron, censure, destitution, "bras d’honneur", l’opposition voir rouge

Fin du direct

Ce direct est désormais terminé, merci de l’avoir suivi, bonne soirée et à demain dans un nouveau direct politique.

À quelles conditions Sébastien Lecornu a-t-il dit oui? 

D’après Le Parisien, le Premier ministre aurait demandé de former un gouvernement de mission, avec des ministres “déconnectés de l’élection présidentielle”. Enfin, il aurait dit que ” les sujets de discussion avec les oppositions pendant les consultations  doivent faire l’objet d’un suivi : c’est une question de confiance vis-à-vis de nos interlocuteurs”, d’après son entourage.

Avant d’annoncer son choix, Emmanuel Macron aurait téléphoné à Olivier Faure

C’est ce qu’affirme BFMTV, une façon pour lui de “tester l’hypothèse Lecornu”.

“Pas de rupture, passons par les urnes”

Le PCF dénonce un “inacceptable entêtement du président” et appelle à un retour aux urnes.

Au bout du suspense, Emmanuel Macron redonne sa confiance à Sébastien Lecornu, un “nouveau bras d’honneur”, pour l’opposition”

Plus de 48 heures après le compte à rebours lancé par Sébastien Lecornu mercredi soir, Emmanuel Macron a fini par trancher. Le Premier ministre démissionnaire restera à Matignon. Ce dernier a dit “accepter”, “par mission”. L’opposition, elle, voit rouge.

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Le PS n’a “aucun deal” avec Lecornu sur une non-censure, ni “aucune assurance, ni garantie” 

D’après son secrétaire général.

Clémence Guetté (LFI) annonce qu’une nouvelle motion de destitution va être déposée contre Emmanuel Macron 

“Le problème est à l’Elysée : nous déposons une nouvelle motion de destitution”, explique-t-elle, sur X.

“Macron ne peut faire autre chose que du Macron”

Amer, Jean-Luc Mélenchon écrit qu’à “chaque tour de manège, le pompon reste au même endroit”.

Incroyable. 

Tout en sobriété, Marine Tondelier commente cette reconduction.

“Place au travail, il est temps!”, commente Yaël Braun-Pivet, sur X 

La présidente de l’Assemblée national assure que tout y “est en ordre de marche, [l’Assemblée] est prête à jouer pleinement son rôle : débattre, contrôler, voter”.

Quatre jours après sa démission, c’est donc Sébastien Lecornu qui est reconduit à Matignon 

Emmanuel Macron a reconduit vendredi soir Sébastien Lecornu comme Premier ministre, quatre jours après sa démission, a annoncé la présidence dans un communiqué. “Le président de la République a nommé M. Sébastien Lecornu Premier ministre, et l’a chargé de former un gouvernement”, a dit l’Elysée sans aucune autre précision après de longues tractations.

“J’accepte – par devoir – la mission qui m’est confiée”, écrit Sébastien Lecornu sur X

Pour lui, “il faut mettre un terme à cette crise politique…”

🔴 Sébastien Lecornu, reconduit par Emmanuel Macron 

Le président “donne carte blanche au Premier ministre”, dit l’entourage d’Emmanuel Macron.

Horizons menace de quitter le gouvernement, évoquant un différend sur les retraites

D’après Le Figaro, l’ancien premier ministre n’a pas apprécié la proposition du chef de l’État de retarder l’application de la mesure d’âge de la réforme des retraites, un geste en faveur de la gauche.

Emmanuel Macron estime qu’il y a “un chemin possible” pour “tisser des compromis et éviter la dissolution”

Emmanuel Macron estime qu’il y a “ un chemin possible” pour “tisser des compromis et éviter la dissolution”, selon des propos de son entourage à l’Agence France-Presse.

Sondage en cas de législatives anticipées… Le RN creuse l’écart, “jamais un bloc d’extrême droite n’avait atteint un tel niveau”

Selon une enquête Ifop-Fiducial pour LCI, Le Figaro et Sud Radio, le RN obtiendrait 36 % des voix si des élections législatives avaient lieu aujourd’hui.

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“L’expression ‘socle commun’ est morte dimanche soir”, affirme Bruno Retailleau 

Le président des Républicains aurait partagé son constat à Emmanuel Macron lors de la réunion des différents partis ce vendredi après-midi.

La gauche n’a “aucune légitimité à gouverner”, estime Bruno Retailleau 

Le président des Républicains aurait déclaré que la gauche n’a “aucune légitimité à gouverner”. C’est ce que rapporte BFMTV, qui a pu s’entretenir avec son entourage.

Les cadres du PS se réuniront également ce soir

L’information a été révélée par Le Parisien . La réunion aura lieu à 18h30 selon nos confrères.

“Si Emmanuel Macron décide d’une dissolution, il me consultera, obligatoirement”, assure Gérard Larcher 

Interrogé par LCI, le président du Sénat a expliqué qu’en cas de dissolution, le président doit consulter les présidents des deux chambres (Sénat et Assemblée nationale). “C’est l’article 12. J’espère qu’il prendra plus de temps que la fois dernière, je pense que oui. La dernière fois, c’était 1min30”, a-t-il commenté, non sans ironie.

Un Premier ministre avant 20 heures, d’après BFMTV

Nos confrères affirment qu’Emmanuel Macron annoncera son choix ce soir, avant 20 heures.

“La question de la taxation des hauts patrimoines n’a pas été abordée”, fustige Boris Vallaud (PS)

“Concrètement, il n’y avait rien de concret”, lance Boris Vallaud, excédé.

“Nous avons assisté à un essai de rabibochage des uns avec les autres”

“Mais aucun sujet important pour les Français n’a été abordé”, selon Olivier Faure.

Boris Vallaud affirme qu’Emmanuel Macron a renvoyé les partis dos à dos 

“Nous n’avons eu aucune réponse sur aucun sujet”, déplore le chef des députés PS.

Le PS dit avoir posé “des questions de fond”

“Nous avons demandé qu’il n’y ait plus de 49-3, ça semble acquis”. “Tous les sujets doivent être sur la table, mais nous n’avons pas obtenu de réponse claire”.

“Le président a demandé qui était dans la majorité et qui n’y était pas”

Seuls Renaissance et le MoDem ont répondu favorablement. Edouard Philippe est resté silencieux, tout comme LR, d’après Olivier Faure.

“Si un Premier ministre de gauche est nommé, il y aura de vrais changements pour les Français”

Sinon, rien ne changera, estime Fabien Roussel.

🔴 “Macron s’exprimera dans les heures qui viennent”, affirme Fabien Roussel

“J’espère qu’il comprendra qu’on est au bord ‘une crise majeure”. Fabien Roussel estime qu’il est impératif que le président nomme un Premier ministre de gauche. “Je garde espoir”, glisse-t-il.

“La France doit pouvoir avoir un gouvernement et un budget”

Fabien Roussel prend également la parole à l’Elysée. Il redit qu’Emmanuel Macron croit encore que le socle commun existe.

“Le rendez-vous a accentué nos inquiétudes”, déplore Cyrielle Chatelain 

 “Le rendez-vous que nous venons d’avoir a accentué nos inquiétudes. C’était une réunion pour que le président de la République contraigne les membres du socle commun à être ensemble, malgré la faiblesse de ce socle”, a commenté la présidente du groupe Écologistes à l’Assemblée nationale, à sa sortie de l’Elysée.

Aucun commentaire pour Attal, Retailleau et Wauquiez à la sortie de l’Elysée 

Les trois hommes ont quitté le palais de l’Elysée sans prononcer un mot et sans répondre à la presse.

“Nommer un Premier ministre de gauche n’est pas sa conviction”

C’est ce que déplore Marine Tondelier.

“Le socle n’a plus rien de commun”

“Aujourd’hui, on peut dire qu’il a été testé et désapprouvé… 3 fois”. “Ils se sont donnés en spectacle”.

“Un seul sujet a été mis sur la table : celui des retraites” 

“Pour nous dire que peut-être qu’on pourrait étaler dans le temps la mesure sur l’âge”.

“Nous sortons de cette réunion sidérés!”

“Nous ressortons avec aucune réponse, sur rien, si ce n’est que le Premier ministre ne sera pas de notre camp politique”, commente Marine Tondelier.

“Chacun a pu amener ses positions”, commente Laurent Panifous 

“Chacun a pu amener ses positions, pour ce qui concerne mon groupe, la question des retraites, du pouvoir d’achat de celles et ceux qui travaillent, la question de la justice fiscale et la question du 49.3”, ajoute-t-il, à sa sortie de l’Elysée.

“A priori, il ne devrait pas y avoir de dissolution”

C’est ce qu’assure Laurent Panifous, du groupe LIOT.

Laurent Panifous (LIOT) est le premier à sortir

“Le président de la République a écouté toutes nos demandes”. “Le Premier ministre qu’il nommera devra en tenir compte”.

“Je ne pense pas que Macron ait envie de gauche”, lance Olivier Faure à Paul Larrouturou 

Pour lui, “c’est une mise en scène pour faire porter la responsabilité de la dissolution à l’opposition”.

“Il est temps de respecter le vote des Français par une vraie cohabitation”, réclame Olivier Faure, sur X

Le premier secrétaire du PS le réaffirme, sur X : “Avec les écologistes et les communistes, nous porterons le même message au Président de la République : il est temps de respecter le vote des Français par une vraie cohabitation, un gouvernement de gauche et écologiste, et un changement de cap clair pour le pays.”

Budget 2026 : quel est ce nouvel impôt pour taxer les plus riches qui sera présenté aux députés lundi ?

Selon Les Echos , le gouvernement démissionnaire prépare une taxe de 2 % sur le patrimoine non professionnel des sociétés soumises à l’impôt sur les sociétés. Une mesure qui viserait surtout les holdings et les foncières, accusées de servir à optimiser la fiscalité des plus riches.

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L’urgence du budget 

En attendant de savoir qui sera nommé (ou renommé) à Matignon, l’urgence est de déposer un projet de budget lundi. Le Parlement aura ensuite une fenêtre de 70 jours pour l’examiner, comme le prévoit la Constitution.
Ce projet de budget est celui envoyé le 2 octobre au Haut conseil des finances publiques, qui l’a déjà examiné et doit rendre lundi son avis. Il “ne sera pas parfait”, avait reconnu le Premier ministre démissionnaire mercredi à l’issue de ses multiples rencontres avec les partis, et devra être débattu.

Le RN et LFI n’auraient pas été conviés car ils ont “indiqué rechercher la dissolution” 

“Le Premier ministre démissionnaire ayant indiqué qu’il existait une majorité de formations politiques opposées à la dissolution, qui est un pouvoir constitutionnel présidentiel, le chef de l’État a souhaité les recevoir”, a indiqué l’entourage du président au Parisien.

La patronne du RN dénonce une “rupture” avec la fonction présidentielle

La cheffe de file du Rassemblement national, Marine Le Pen, a dénoncé vendredi la réunion de crise avec les forces politiques en cours à l’Elysée où le RN et LFI n’ont pas été invités, fustigeant une “rupture” avec la fonction présidentielle. “La volonté” d’Emmanuel Macron “de recevoir l’ensemble des partis politiques, sauf le Rassemblement national et accessoirement la France Insoumise, m’apparaît être en rupture avec (…) la fonction qui est la sienne”, a déclaré à la presse Marine Le Pen au congrès des sapeurs-pompiers organisé au Mans. Elle a de nouveau plaidé pour une dissolution de l’Assemblée.

La réunion des chefs de partis à l’Elysée? Un “spectacle déplorable” pour Marine Le Pen 

“Je m’interroge sur la fonction présidentielle. Est-ce qu’il est vraiment du rôle du président de la République d’organiser ainsi une réunion de marchands de tapis (…) dans l’unique objectif d’essayer d’éviter des élections qui sont pourtant la voie prévue par la Constitution lorsqu’il existe un blocage?”, s’est interrogée la patronne du Rassemblement national, parti exlu des négociations, au même titre que LFI.

Des trimestres de retraite “offerts” aux pompiers volontaires : comment Sébastien Lecornu, Premier ministre démissionnaire, peut-il l’annoncer ?

Le gouvernement de Sébastien Lecornu expédie les affaires courantes et a annonce l’entrée en vigueur, dès 2026, de trimestres de retraite supplémentaires pour les sapeurs-pompiers volontaires.

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Vers une reconduction de Sébastien Lecornu à Matignon… en brandissant la menace de la dissolution

C’est la piste que semble privilégier l’Élysée : le Premier ministre démissionnaire aurait déjeuné ce jeudi soir avec Emmanuel Macron dans le but de travailler sur un nouveau gouvernement “Lecornu 2”. Il pourrait être reconduit ce vendredi, après avoir établi une liste de noms potentiels pour son équipe gouvernementale : des représentants de la société civile pour la moitié et de l’autres, des figures du monde politique “mais avec pas mal de visages nouveaux”, indique une source proche de Matignon auprès du Parisien . Lors de la réunion prévue ce vendredi, Emmanuel Macron “va mettre tout le monde devant ses responsabilités”, brandissant entre autres la menace de la “dissolution” : “Si ça ne marche pas, il dissout. Car il n’a pas de plan B”, explique un proche du président.

Lors d’une intervention devant les pompiers du Mans (Sarthe), Bruno Retailleau dit “terminer” ses fonctions

“Je terminerai mes fonctions par [ce] congrès”, a annoncé Bruno Retailleau, ministre démissionnaire de l’Intérieur, ce vendredi, alors qu’il était en déplacement au Mans (Sarthe).

La réunion avec les chefs de parti “doit être un moment de responsabilité collective”, dit l’Élysée

La réunion organisée vendredi après-midi par Emmanuel Macron avec les chefs de parti, hormis le Rassemblement national et la France insoumise, “doit être un moment de responsabilité collective”, a déclaré l’Elysée. Cette déclaration laconique adressée aux médias est la seule explication fournie par la présidence depuis l’invitation envoyée dans la nuit aux partis politiques.

Le coup de pouce inattendu de Sébastien Lecornu pour la retraite des sapeurs-pompiers volontaires

Dans un communiqué diffusé ce vendredi 10 octobre 2025, le cabinet du Premier ministre démissionnaire, Sébastien Lecornu, annonce la mise en œuvre, dès 2026, de l’attribution de trimestres supplémentaires pour la retraite des sapeurs-pompiers volontaires.

“Le responsable du chaos n’est pas à l’Assemblée”, insiste Jean-Luc Mélenchon, ciblant Emmanuel Macron

“Il y aura le défilé à l’Élysée, dont monsieur Macron nous a dispensés”, a commenté Jean-Luc Mélenchon, chef de file de La France Insoumise, affirmant par ailleurs que le rendez-vous prévu ce vendredi à 14h30 entre les chefs de partis et le président de la République “était une perte de temps”.

La France Insoumise “refuse de renoncer à la dissolution et à la présidentielle anticipée”

“Nous refusons de renoncer à la dissolution et à la présidentielle anticipée”, a commenté Jean-Luc Mélenchon, chef de file de La France Insoumise. Ce dernier estime cependant que dans le cas d’une dissolution “l’impasse durera”.

Le Rassemblement National dit être “heureux” de ne pas avoir été convié à l’Élysée ce vendredi à l’Élysée

“Emmanuel Macron a encore une fois prouvé sa vision assez étrange de la démocratie”, a commenté Thomas Ménagé, porte-parole du Rassemblement National., interrogé sur BFMTV . “Le président de la République veut faire comme si nous n’existions pas, déplore pour sa part Laure Lavalette, députée RN du Var, auprès d’ Europe 1 . Nous ne faisons pas partie du parti unique et ne vendons pas notre mère pour un plat de lentille”.

Le Rassemblement National persiste, souhaitant une dissolution de l’Assemblée Nationale

“Les Français doivent pouvoir se choisir une majorité, affirme Jordan Bardella. L’intérêt du pays est-il de poursuivre dans le blocage démocratique, ou bien est-ce de permettre aux Français de se choisir une majorité ? Je me bats pour que les Français puissent se choisir une majorité patriote”.

Agnès Pannier-Runacher “ne comprendrait pas qu’il y ait une nomination d’un Premier ministre macroniste”

Ministre démissionnaire de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher “ne comprendrait pas qu’il y ait une nomination d’un Premier ministre macroniste dans un contexte où nous sommes dans une crise politique”. Cette dernière affirme par ailleurs ne pas être “candidate au prochain gouvernement”.

Selon Pierre Moscovici, premier président de la Cour des comptes, “la situation de la France est plus que compliquée”

Selon le premier président de la Cour des comptes, la France doit être “en dessous de 5%” de déficit public en 2026. “Nos finances publiques sont dégradées, on est le pays avec le déficit le plus élevé de la zone euro”, relève ce dernier.

Le gouverneur de la Banque de France dit en avoir “assez” du “gâchis politique”

Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a dit vendredi en avoir “assez (du) gâchis politique” en France et a appelé les partis politiques à faire “des compromis” pour sortir le pays de l’instabilité qui le secoue depuis la dissolution. “Je suis comme tous les Français, j’aime notre pays et j’en ai vraiment assez de ce gâchis politique”, a déclaré le gouverneur sur RTL . “Il est temps de passer des compromis – ce n’est pas un mot injurieux – et de faire des coalitions”, a-t-il ajouté.

“Bon courage” : Marine Tondelier tique sur un second gouvernement Sébastien Lecornu

“Beaucoup nous disent : il va tester sur vous l’hypothèse Lecornu 2. Si c’est le cas, je lui souhaite bon courage”, a commenté ce vendredi matin Marine Tondelier, cheffe de file des Écologistes devant les caméras de TF1 , critiquant ouvertement la “fable de la stabilité” du socle commun. “Nous demandons un gouvernement de gauche et écologiste”, ponctue cette dernière.

Quel impact “l’incertitude politique” a t-elle sur la France ? Le gouverneur de la Banque de France livre ses vérités

“L’incertitude, c’est le contraire de la confiance et donc c’est le premier ennemi sur la croissance”, indique François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, invité dans la matinale de RTL . “Les ménages épargnent plus, donc consomment moins, les entreprises attendent pour investir et nos emprunts coûtent nettement plus cher”.

“Épargnez-moi le petit jeu du coup de fil”, à Toulouse, Jean-Louis Borloo fait chavirer les élus locaux sous la rumeur de Matignon

Devant des élus conquis à Toulouse, Jean-Louis Borloo a joué les esprits libres. Officiellement venu parler gouvernance locale, l’ancien ministre s’est mué, l’air de rien, en Premier ministrable qui ne dit pas son nom.

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Un second gouvernement “Sébastien Lecornu” ?

C’est la piste qui commence à faire son chemin, nous disent nos confrères de BFMTV , affirmant que le Premier ministre démissionnaire était d’ores et déjà en train de constituer une nouvelle équipe gouvernementale.

Les chefs de partis vont être reçus à 14h30 à l’Élysée

L’Élysée a envoyé plusieurs invitations aux différents chefs de partis politiques vers 2 heures du matin cette nuit. Seules exceptions : La France Insoumise et le Rassemblement National., qui n’ont pas reçu d’invitation. Gabriel Attal, Marine Tondelier, Bruno Retailleau, Olivier Faure… tous vont s’entretenir avec Emmanuel Macron.

Un budget présenté lundi ?

Avant d’achever sa “mission”, Sébastien Lecornu a estimé que le projet de budget 2026, détonateur de la crise actuelle avec la censure de François Bayrou le 8 septembre, pourrait être présenté lundi en conseil des ministres, soit la date-butoir pour qu’il soit adopté d’ici la fin de l’année par le Parlement. Ce qui sous-entend la nomination d’un gouvernement peut-être dès vendredi ou à défaut ce week-end. Reconduction des principaux ministres en place ? Ministres techniques, dont peut-être le premier d’entre eux ?

Nouveau Premier ministre : “C’est le seul qui n’a rien à perdre”… la piste de Jean-Louis Borloo est-elle crédible ?

Alors que le président de la République, Emmanuel Macron, doit choisir un nouveau Premier ministre, le nom de Jean-Louis Borloo circule. Ancien ministre sous Chirac et Sarkozy, l’ancien maire de Valenciennes avait dans un premier temps bénéficié du soutien du socialiste Patrick Kanner. Une série d’acteurs soutiennent publiquement ou en coulisse la piste de Jean-Louis Borloo : “Il faut un type comme ça, un peu spécial”, relève un visiteur du soir du chef de l’Etat. “Il fait partie de ceux qui peuvent contribuer à apporter des solutions”, a renchéri le patron des sénateurs centristes Hervé Marseille sur RTL . Le fondateur de l’Union des démocrates et indépendants (UDI), 74 ans, qui a longtemps été maire de Valenciennes, a assuré jeudi soir depuis Toulouse ne pas avoir eu de contact avec l’Elysée, souhaitant avant tout que le président “nomme un gouvernement (…) pour donner un cap”.

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Une reconduction de Sébastien Lecornu ?

Sébastien Lecornu, à ce stade le plus éphémère Premier ministre de la Ve République, assure ne pas “courir après le job” et avoir “terminé” sa “mission”. Plusieurs responsables politiques prêtent toutefois à Emmanuel Macron la tentation de le reconduire, au risque d’ulcérer les oppositions et d’accélérer la censure de la nouvelle équipe.

Un nouveau Premier ministre à Matignon d’ici ce vendredi soir

Reconduction de Sébastien Lecornu ou nomination d’un nouveau locataire à Matignon ? Emmanuel Macron doit mettre fin ce vendredi à cinq jours de suspense et tenter une nouvelle fois de désamorcer une crise politique qui ne cesse de s’aggraver. Le chef de l’Etat a promis de nommer un Premier ministre d’ici “vendredi soir” après la démission fracassante lundi de Sébastien Lecornu, ponctuée par deux jours de négociations supplémentaires pour tenter d’arracher, en l’absence de toute majorité, un accord de non-censure du futur gouvernement.

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