Des Palestiniens dans une avenue ravagée du centre de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 10 octobre 2025, alors que les déplacés commencent à revenir vers leurs maisons depuis le début du retrait des troupes israéliennes. OMAR AL-QATTAA/AFP
« Ce sont mes élèves qui m’ont annoncé qu’un cessez-le-feu allait entrer en vigueur. Je travaille comme professeure d’anglais à Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, où j’enseigne à six classes, du niveau débutant au niveau confirmé. Je ne les ai d’abord pas crus. Puis j’ai entendu des gens dans la rue se mettre à tirer en l’air, à crier, à pleurer de joie. Certains sont venus en classe nous offrir des gâteaux pour fêter le moment.
Pour célébrer cette annonce, j’ai proposé à mes élèves un exercice d’anglais. Je leur ai donné pour consigne de se mettre dans la peau de Trump et d’écrire une allocution annonçant le cessez-le-feu. L’un d’entre eux a écrit : “Mesdames et messieurs, après deux ans de souffrance, de morts, de blessés…
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