Donald Trump s’est réservé la primeur de l’annonce. Dans un message sur son réseau Truth Social, le président américain a indiqué dans la nuit du mercredi 8 au jeudi 9 octobre qu’Israël et le Hamas avaient accepté la première phase de son plan de paix pour Gaza, dessinant l’espoir d’une cessation des hostilités après deux ans de conflit. Quelques instants plus tard, le mouvement islamiste palestinien a confirmé être parvenu à un accord « prévoyant la fin de la guerre ». Le « deal », qui a abouti après trois jours de négociations indirectes entre les belligérants à Charm el-Cheikh, station balnéaire du Sinaï, sous la médiation de l’Egypte, du Qatar, de la Turquie et des Etats-Unis, comprend un cessez-le-feu, le retrait des troupes de l’Etat hébreu d’une partie de l’enclave et la libération des 20 captifs israéliens encore vivants – auxquels s’ajoutent les corps de 27 autres – qui seront échangés contre 250 prisonniers palestiniens purgeant des peines à perpétuité et 1 700 autres arrêtés à Gaza par l’armée israélienne depuis le début du conflit.
La signature de l’accord, prévue dès ce jeudi, reflète l’état de faiblesse d’un mouvement qui valide une feuille de route américaine programmant à terme son expulsion et son désarmement. Cela signe la défaite d’un groupe qui, de l’aveu même de certains de ses membres, a échoué avec l’attaque du 7 oc…
Article réservé aux abonnés.
Se connecter
Envie de lire la suite ?
Tous nos articles en intégralité dès 1€
ou
Découvrir toutes nos offres