Son ennemi juré, Barack Obama, l’a reçu en 2009. Alors, il faut qu’il l’obtienne aussi. Donald Trump est obsédé par le prix Nobel de la paix qui sera attribué vendredi 10 octobre par le comité norvégien. Le président américain a construit des clubs de luxe et des gratte-ciel à son nom ; il a conquis la Maison-Blanche deux fois ; il fait régner sa loi du plus fort sur le monde. Mais la plus prestigieuse des récompenses lui échappe et il le vit comme un affront. « Ils ne me décerneront jamais le prix Nobel de la paix », a-t-il pesté à maintes reprises. « C’est dommage. Je le mérite, mais ils ne me le décerneront jamais », s’est-il encore plaint auprès du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, début février, dans le bureau Ovale.
Il le réclame depuis qu’il a « sauvé le Moyen-Orient » avec les accords d’Abraham, normalisant les relations entre l’Etat hébreu et deux pays du Golfe, les Emirats arabes unis et Bahreïn, rejoints ultérieurement par le Soudan et le Maroc, à la fin de son premier mandat (2017-2021). Il en a fait un o…
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