Toujours sans succès en ce début de saison, le promu Aignan compte bien mettre le pied à l‘étrier ce samedi 4 octobre (20 h) face à une formation de Boulogne Péguilhan également “Fanny”.
Le promu Aignan (11e, 0 pt) reçoit l’équipe de Boulogne Péguilhan (12e, 0 pt) ce samedi à 20 heures, avec l’objectif de débloquer son compteur de succès. Mais n’allez pas croire que cette formation joue le maintien… Entretien avec Rémy Herman, capitaine des « rouge et noir ».
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La Dépêche du Midi : Après deux défaites inaugurales en Régional 2, cette réception de Boulogne Péguilhan est-elle déjà un tournant ?
Rémy Herman : Nous ne sommes qu’au début de la saison et donc il me semble prématuré de parler de tournant. Il est surtout important de rappeler qu’en un peu plus d’un an nous sommes passés du niveau District 1 à celui de Régional 2. Il est donc normal qu’il y ait un temps d’adaptation pour notre équipe avec des garçons qui, pour la plupart, n’avaient jamais connu ce niveau. Nous avons donc fini la prise de température et nous sommes dorénavant prêts pour les prochaines échéances.
Dans vos premières prestations, on vous sent proche et loin à la fois. Que vous manque-t-il ?
Nous n’avons actuellement jamais eu l’impression d’être loin. Le groupe est toujours convaincu qu’il est à sa place dans ce nouveau championnat. Notre faible expérience à ce niveau sera vite comblée par l’expérience et l’aura de notre coach David Gomez qui va savoir nous transcender.
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Paradoxalement, pour un promu, on a l’impression que vous pouvez faire beaucoup mieux que le maintien…
La force de notre club porté par le président Maxime Aurensan, auquel s’ajoute un soutien incroyable de nos supporters, est de ne pas se fixer de limite, personne au club ne parle de maintien. Nous avons un groupe ambitieux porté par des valeurs collectives et nous viserons le haut du tableau cette année encore.
Quelles seront les clés ce samedi soir ?
Nous aborderons ce match comme tous les autres, avec sérieux et détermination. En quatre ans à Aignan, nous avons perdu quatre matchs à domicile, le quota pour cette année est donc déjà atteint. Nous vendrons chèrement notre peau à Jean-Guillonneau. Enfin, pour terminer, je veux remercier nos fidèles supporters, toujours au rendez-vous, et La Dépêche du Midi de suivre les petits clubs gersois.