Champion de France 2025 de Ligue 2, le Toulouse Métropole Basket est de retour au plus niveau. Avant de lancer sa saison ce samedi 4 octobre face à La Roche-sur-Yon (20 heures), entretien avec Emily Prugnieres, une des quatre “Pionnières” conservées dans l’effectif.
Vous êtes née à Dunkerque, dans le Nord, un département riche en clubs historiques de Ligue Féminine. Vous rêviez de jouer dans l’un d’eux ?
J’ai commencé le basket très, très tard, parce que j’ai fait dix ans de danse avant. Et mon objectif, ce n’était pas du tout d’être professionnelle. Je n’ai vraiment jamais fait ce rêve. Et même professionnelle je n’ai jamais jusqu’à cette année voulu jouer en Ligue ou jouer contre des grandes équipes. Mais aujourd’hui, le fait de pouvoir mettre les pieds au plus haut niveau, affronter de grandes joueuses, avec un nom, un passé, c’est quelque chose de positif. À moi de saisir ma chance, sans pression.
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On vous découvre affûtée. Une “cure d’amaigrissement” ?
Oui, si on veut ! En fait j’ai perdu du poids toute la saison dernière et effectué une grosse préparation pour revenir en forme après ma blessure au match aller de la finale. J’ai pris un petit peu de vacances. Du temps pour fêter deux titres de champion de France puisque mon frère a gagné le championnat de NM1 avec Challans. Mais une grosse partie de l’été a été consacrée à la rééducation.
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Quelles sont les nouvelles joueuses ?
Poste 1-2, Trinity San Antonio qui a participé aux JO 2024 avec Porto-Rico. Poste 4 Jessica Lindstrom, notre Américaine. Poste 5 Bella Murekatete, que nous avions affrontée en amical l’an passé quand elle jouait à La Seu d’Urgell, notre capitaine croate Yva Slonjsak, une ailière, sans oublier Fatoumata Touré, qui a joué avec Assetou (Traoré) à Nice et a été championne d’Europe U20 en 2024 avec Manoé (Cissé).
Du coup, ça parle en quelle langue à l’entraînement ?
Le coach parle en français, les joueuses parlent en français et anglais. On compte en anglais ! On s’adapte aux nouvelles mais elles font des efforts pour apprendre le français.
Xavier Noguera, votre entraîneur, nous a avoué que vous alliez courir plus vite que l’an dernier. Quels sont les autres changements ?
On va donc courir plus vite, relancer le ballon plus vite et apporter un peu plus de danger partout. Il nous faudra surtout mettre plus de dureté, d’intensité. Notre identité ça va être la défense. Il nous faut penser à défendre très très dur avant d’aller marquer des paniers de l’autre côté du terrain.
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Quel est l’objectif ? Le maintien ?
Le maintien, oui. Mais via le top 8. Les dirigeants nous ont demandé de finir dans le top 8 pour jouer en Coupe d’Europe la saison d’après.