Face aux difficultés rencontrées par l’abattoir de Saint-Céré, la FDSEA et les JA du Lot alertent sur les risques pour l’élevage lotois et appellent l’État à garantir l’avenir de cet outil collectif et essentiel.
Il y a quelques jours, l’abattoir intercommunal multi-espèces basé à Saint-Céré a dû suspendre temporairement son activité d’abattage des porcs. La FDSEA et les JA du Lot tiennent à réagir face aux difficultés rencontrées par l’établissement qu’ils jugent comme “un outil de proximité essentiel pour le territoire”.
“Nous rappelons que fermer ou affaiblir cet abattoir reviendrait à condamner une partie de l’élevage lotois, à allonger les distances d’abattage, à augmenter les coûts pour les producteurs et à accentuer la dépendance aux structures industrielles éloignées. De plus, l’expérience des crises sanitaires a montré combien il est primordial de disposer d’un outil sur la zone : en cas de réglementation stricte, l’absence d’abattoir local bloquerait totalement l’activité des éleveurs”, affirment les syndicats agricoles dans un communiqué.
Ils demandent un soutien clair de l’État
La FDSEA et les JA sont “particulièrement vigilants à ce qu’aucun acharnement administratif ni excès de zèle des services vétérinaires ne viennent mettre en péril son fonctionnement”.
Le communiqué insiste : “Nous demandons un soutien clair, ferme et sans ambiguïté de l’État et des services concernés afin de sécuriser l’avenir de l’abattoir de Saint-Céré et de préserver cet outil collectif au service des éleveurs et des consommateurs.”
À l’initiative de la FDSEA et des JA du Lot, une rencontre sera organisée dans les prochains jours. Elle sera ouverte à l’ensemble des agriculteurs afin d’échanger, avec la direction de la structure, sur la situation et d’envisager collectivement les actions à mener.