Mathieu, le jeune frère de Delphine, à la barre
“Je n’ai pas grand-chose à ajouter au témoignage de Stéphanie et Sébastien”, commence d’emblée Mathieu, “je n’ai jamais été en contact avec Delphine après le mois d’avril 2020”. Lors de leur dernière rencontre, l’infirmière aborde leurs difficultés financières et le fait qu’elle va devoir faire un nouvel emprunt.
“La dernière fois que j’ai vu Cédric, c’est à la battue, mais je n’ai aucun contact avec lui”, rapporte le plus jeune de la fratrie. Comme sa sœur, Mathieu est réservé et s’ouvre peu. “Je n’ai pas énormément de choses à dire.’ Il affirme néanmoins que selon lui, “c’est impensable que Delphine parte seule, il lui est forcément arrivé quelque chose de grave”. “Ses enfants, c’est sa raison de vivre”, ajoute-t-il aussi. “Il n’y a qu’à voir comment elle s’en occupait.”
Me Martin rappelle au témoin qu’il a déclaré que Cédric Jubillar l’avait aidé à payer la caution de son appartement. “Oui, mais il m’a vite demandé de le rembourser”, répond Mathieu. L’avocat rappelle aussi que le frère de Delphine a affirmé au commencement de l’enquête que Cédric “n’aurait jamais levé la main sur elle”. “En famille, oui”, précise le frère de Delphine. L’audience est suspendue.
Me Martin sur le fait que Cédric n’a pas pleuré : “Jonathann Daval pleurait beaucoup, lui”
La défense se tient en retrait et a très peu parlé ce mardi matin. Mais Me Alexandre Martin a une “observation” sur l’absence de larmes de la part de Cédric : “Il est très difficile de décrire le comportement d’un mari dont la femme a disparu, Jonathann Daval pleurait beaucoup, lui, par exemple”, lance-t-il, non sans ironie.
De son côté, Me Franck revient sur ce qu’a dit Sébastien à propos de la nécessité de récupérer les enfants Jubillar rapidement. Elle cite ses propos : “Les gendarmes nous ont dit de nous servir de tout et n’importe quoi pour récupérer les enfants”. L’avocate s’interroge sur cette conversation qu’elle trouve “étrange” trois jours après la disparition de Delphine. “Je ne comprends pas cet état d’esprit”, dit-elle. Sébastien rétorque : “Ce n’est pas moi qui ait eu cette discussion avec les gendarmes, de mémoire, c’est à ma compagne à qui ils ont dit de la jouer fine”. Me Franck note que la discussion est bien “étrange” et qu’elle n’est pas notée dans la procédure.
Un public captivé par les interventions des membres de la famille de Delphine
Après plusieurs jours de dissection de l’enquête, le public semble apprécier les différentes interventions des membres de la famille de Delphine. L’aridité des expertises a laissé place à l’émotion liée à l’évocation de la mère de famille disparue. Alors qu’il est presque 13h, la salle ne désemplit pas.
“Toi aussi, t’es comme papa, tu sais bien cacher tes bêtises”, aurait dit Cédric à son fils
Me Laurent De Caunes prend le micro et interroge son client sur “l’espèce de désinvolture insultante” dont a fait preuve Cédric Jubillar après la disparition de Delphine. “Lors de la marche blanche, c’était le seul qui n’était pas en blanc, avec sa casquette américaine de travers et ses lunettes de soleil, c’était hallucinant”. Le frère de Delphine raconte aussi avoir remarqué que Cédric s’était effondré tout en ne pleurant pas.
Sébastien Aussaguel évoque aussi un incident survenu lorsque Louis a cassé du placo en sautant sur un lit. “Il avait mis une couverture dessus et Cédric lui a dit en plaisantant ‘toi aussi, t’es comme papa, tu sais bien cacher tes bêtises'”, raconte le témoin. L’énoncé de cette remarque fait réagir le public qui semble choqué.
Consommation de cannabis et balade des chiens
Avant de conclure son propos, Sébastien tient à préciser que “Cédric mentait beaucoup sur sa consommation de cannabis pour le cacher à Delphine”. Il ajoute que le plaquiste sortait les chiens “juste pour pouvoir fumer”.
Mais à la question de savoir qui sort les chiens de façon régulière, Sébastien hésite et contredit ses déclarations, avant de se reprendre… Il ne se souvient plus. L’avocat général lui vient en aide et reprend le procès-verbal, selon lequel Sébastien a relaté que Louis lui avait dit trois jours après la disparition : “Maman sort les chiens la nuit, c’est papa qui me l’a dit”. Ce à quoi l’avocat général Pierre Aurignac répond : “Vous avez pensé que Cédric avait dit à son fils de dire à tout le monde que maman sort les chiens la nuit ?” “Oui, c’est bien ça”.
“Où est ta sœur ? Je sais qu’elle est chez toi. Je vais appeler les flics”
À 8h03, le 16 décembre 2020, Cédric contacte Sébastien et l’interpelle avec colère : “Où est ta sœur ? Je sais qu’elle est chez toi. Je vais appeler les flics”. “Il était très énervé”. Puis le frère de Delphine raconte que “vers midi” Cédric l’a rappelé et lui a paru “très détendu et très calme, ça m’a paru étonnant”. Concernant le premier appel, “était-ce théâtral pour montrer qu’il était touché ?”, demande Me Batthik de la partie civile. Sébastien acquiesce.
“J’ai rapidement soupçonné Cédric”, n’hésite-t-il pas à répondre après une question de l’avocat général. “Il a très vite oublié Delphine et très vite, il n’en parle plus”.
“T’as vu, Cédric a mis sept ans pour faire les chiottes !”
Sébastien est interrogé à propos de sa dernière rencontre avec sa sœur. Elle a lieu le 23 ou le 24 octobre 2020, car l’homme lui ramène son véhicule après un contrôle technique qu’il a lui-même réalisé. “Là, elle m’annonce qu’elle va divorcer et qu’elle va refaire sa vie”, rapporte-t-il. “Mais elle ne dit rien à propos d’un amant”.
Autre anecdote qui témoignerait de la prise de confiance de Delphine avant sa disparition : “A un moment, je devais aller aux toilettes et elle rigole ‘t’as vu, Cédric a mis 7 ans pour faire les chiottes'”.
Une scène illustrant la violence de Cédric envers son fils, Louis
“Lors d’une visite à Gaillac, Cédric a violemment a frappé son fils après que celui-ci ait fait un doigt d’honneur dans la rue”, se remémore le frère de Delphine. “Un passant a été tellement choqué qu’il a interpellé Cédric et les deux ont failli en venir aux mains”. Une scène confirmée par la compagne de Sébastien. Delphine, elle, s’était éloignée de la scène affirmant “avoir honte”.
“Cédric avait des mots très crus à l’égard de Delphine”
Sébastien Aussaguel, le frère de Delphine, avance vers la barre, avec un cordon rouge autour du cou. Un moyen de montrer qu’il refuse de parler à la presse et d’être pris en photo ou filmé. “Il avait des mots très crus à l’égard de Delphine, et même avant 2020”, commence l’homme, sûr de lui. “Il la rabaissait tout le temps, mais elle restait taiseuse et ne répondait pas beaucoup”. L’accusé l’écoute avec la main sous le menton et comme recroquevillé sur sa chaise.
“Lors d’une des dernières réunions familiales, ma compagne a remarqué le changement de Delphine, celle-ci lui a confirmé qu’elle avait perdu 13 kg”, continue Sébastien qui note aussi que “tout le long du repas, les rôles dans le couple étaient comme échangés, elle avait le dessus”. “J’étais étonné de ce changement et de l’assurance dont faisait preuve ma sœur”.
Le frère de Delphine, Sébastien Aussaguel, est à la barre
Première escarmouche de la journée entre Me Franck et la partie civile
Après une question sur de potentielles menaces formulées par Cédric à l’endroit de sa belle-famille, Me Emmanuelle Franck intervient pour préciser le propos.
L’avocate de Cédric Jubillar cite directement une conversation entre Stéphanie et Cédric Jubillar. Il est question des propos tenus par une cousine de Delphine, Lolita, dans la presse. L’accusé aurait alors dit que “ce n’est pas son objectif” de priver la famille de Delphine de ses enfants, dévoile Me Franck. “Ce n’est pas tout à fait la présentation qui consiste à dire que Cédric menace toute la famille”.
L’intervention suscite de vives protestations du côté de la partie civile. Les propos de plusieurs avocats sont inaudibles et Me Franck répond brièvement. La présidente coupe net et suspend la séance.
“Louis a de la colère vis-à-vis de son père”
Stéphanie est questionnée, par son avocate Me Malika Chmani, sur son neveu, Louis. “Il est taiseux mais il grandit, c’est un bon élève”, dit-elle, ‘il a tout d’un garçon normal, malgré les évènements”.
“Au printemps, Louis a exprimé le fait qu’il voulait aller voir son papa en prison et cet été ça a changé il a de la colère vis-à-vis de son père”, assure la quadragénaire.
La relation entre Louis et Elyah est forte, selon leur tante. “Ils jouent et se soutiennent et Louis protège sa sœur”, explique Stéphanie en ajoutant qu’il a déjà formulé que c’était à lui de s’occuper de sa sœur, désormais.
Cédric est-il manipulateur ?
Me Pauline Rongier, de la partie civile, demande à Stéphanie de façon très directe si elle pense que Cédric est un homme manipulateur. Celle-ci prend un temps de réflexion et affirme, un peu hésitante : “Oui, il pouvait l’être”.
“Vous avez dit que Cédric Jubillar est un menteur. Est-ce que le fait qu’il a très vite orienté les enquêteurs vers un départ volontaire est pour vous l’illustration de ces mensonges ?”, questionne l’avocate parisienne. La défense semble protester dans des bruits inaudibles. “Je n’ai jamais cru au départ volontaire, cela me paraissait pas possible”, rétorque Stéphanie.
Face aux questions plus précises des avocats, Stéphanie a plus de mal à répondre. Elle cherche ses mots mais confirme tout ce qu’elle a dit précédemment notamment sur l’appel de Cédric le 16 décembre à 8h. “Je n’ai pas compris pourquoi on a parlé d’autre chose que la disparition”.
“Dans la famille, on se soutient”, assure-t-elle, “on parle pas beaucoup, mais on est là les uns pour les autres”. La dame en rose note que Delphine a particulièrement été présente lorsqu’elle a été hospitalisée quelques mois.
Cédric avait-il une préférence entre ses deux enfants ?
L’avocat général demande à Stéphanie si Cédric faisait une différence entre Louis et Elyah, son fils et sa fille. “Oui, oui… Louis, petit, il s’en occupait. Et Elyah, j’ai pu voir à l’occasion d’un mariage d’une cousine qu’il ne s’en occupait pas”, assure-t-elle.
Cédric appelle Stéphanie le 16 décembre à 8h et ne la prévient pas de la disparition de sa sœur
“Le jour de la disparition de Delphine, j’ai reçu à 8h un appel d’une voix calme. C’était Cédric, mais je l’ai su après”, confie celle qui n’avait pas le numéro de son beau-frère. “Il me dit qu’il s’est trompé de numéro et qu’on le lui a donné à la place du numéro de mon frère, Sébastien”. Elle affirme, d’ailleurs, avoir été surprise qu’il ne lui signale pas la disparition de Delphine à ce moment-là. “Il y avait une certaine distance entre nous mais je ne peux pas dire pourquoi il ne m’a pas dit que ma sœur avait disparu”, regrette-t-elle.
“Les gendarmes m’ont appelée vers 10h pour me signaler la disparition de ma sœur”, précise-t-elle. Cédric change de position et s’accoude sur le rebord du box des accusés. Son front touche presque la vitre. Les débats le concernant lui et sa famille semblent le captiver.
“Cédric est un menteur et je lui ai jamais fait confiance”, affirme la sœur de Delphine
Invitée à s’exprimer sur la personnalité de Cédric Jubillar, sa belle-sœur est directe : “C’est un menteur et je lui ai jamais fait confiance”. Le principal intéressé reste impassible. “Pourquoi un menteur ?”, lui retourne la président. “Parce qu’on ne connaît pas la vérité sur la nuit de la disparition de ma sœur”. Selon elle, l’accusé ment sur ce qu’il s’est passée lors de la nuit du 15 décembre 2020.
Stéphanie confirme des “gestes tendres” au début de la relation. Mais elle s’est “distendue au fil des ans”. De plus, elle atteste que Cédric ne s’occupait pas d’Elyah juste après sa naissance, “je l’ai constaté à un mariage”. “Mais il n’était pas violent avec elle, seulement distant”, assure-t-elle.
Si l’on comprend que Stéphanie Aussaguel est une femme réservée, elle répond calmement et clairement à toutes les question d’Hélène Ratinaud.
Stéphanie Aussaguel s’exprime sur le comportement de Cédric
Stéphanie, de rose vêtue, avance calmement vers la barre et s’immobilise. Elle répond avec les mains jointes devant elle. “La dernière fois que je l’ai vue, en août 2020, elle était amaigrie”, commence-t-elle, “Cédric, lui, n’était pas content d’être avec nous, il était distant”. Delphine, mesurait 1m67 et pesait 55 kg, précise sa sœur après une question de la présidente Ratinaud. L’accusé écoute, toujours les bras croisés, dans son box.
“Lors de retrouvailles familiales, Cédric était toujours énervé d’être là”, continue Stéphanie, “on le constatait, car il parlait mal à Delphine et à Louis”. Elle illustre son propos avec un exemple : “Chez moi, alors que Louis avait 5 ans, Cédric lui a donné un coup de pied violent. Quand Delphine a protesté, Cédric a répondu qu’il fallait élever l’enfant à la dure”.
Le dernier contact entre les deux sœurs a lieu le 13 décembre par téléphone, via une quinzaine de messages. “Nous parlions des cadeaux de Noël, elle voulait savoir quoi offrir à mon fils”.
Le rapport d’expertise ADN touche à sa fin… La soeur de Delphine à la barre
Le pantalon jogging de Cédric Jubillar analysé
La recherche de sang n’a pas révélé de traces de sang sur ce pantalon porté par Cédric la nuit de la disparition de sa femme. La photo du pantalon de jogging est projetée, il est maculé de plusieurs tâches.
“Aucune trace de spermatozoïdes n’a été trouvé sur le pantalon. Un mélange compatible avec l’ADN Cédric et Delphine est présent sur 72 prélèvements sur 100 et le profil seul de Cédric Jubillar est isolé sur les 28 autres”, énonce l’experte.
Le point sur la couette, la housse et l’eau des siphons
Les analyses de la couette et la housse, saisies lavées le 6 janvier 2021, ont révélé la présence d’un profil correspondant à celui Cédric. “La recherche de sang humain s’est révélée négative”.
L’analyse de l’eau prélevée dans les siphons n’a rien révélé, explique l’experte. “Aucun prélèvement génétique exploitable n’a pu être effectué dans les scellés, en raison d’une quantité ou d’une qualité insuffisante de l’ADN. La recherche de sang était positive, mais négative en sang humain”.
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Qu’ont révélé les analyses du plaid et du pyjama panda ?
Trouvé sur le canapé le 16 décembre, le plaid utilisé pour être posé dans la niche des chiens a été saisi deux mois plus tard dans la niche du chien. “Nous avons découvert un mélange de deux profils génétiques sur une trace supportant des spermatozoïdes sur un coin du plaid et sur trois traces sur le pyjama”, rapport l’experte. Me Boguet souligne que l’ADN de Delphine n’a pas été retrouvé sur le plaid. “Donc elle ne gérait pas les chiens au quotidien”, en conclut-il.
Le pyjama panda porté par Cédric Jubillar a aussi été analysé après avoir été saisi le 6 janvier 2021. Du sang humain a aussi été découvert à plusieurs niveaux du vêtement. Il correspond à un mélange d’ADN du couple. La défense fait confirmer qu’il s’agit d’une microtrace révélée grâce au BlueStar, qui permet de détecter les traces de sang invisibles.
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Un drap rouge trouvé dans la voiture de Delphine
Les traces découvertes sur ce drap, trouvé dans la voiture de Delphine, ont révélé la présence d’ADN du couple. Les recherches de sang et de salive n’ont rien donné. Il a cependant été trouvé du liquide séminal de Cédric, mais pas celui de Delphine.
Le drap a été saisi le 16 décembre 2020.
Comment l’experte a analysé les traces trouvées chez les Jubillar ?
Les débats avec l’intervention d’une dernière experte, spécialisée en analyse ADN. Au cours de l’enquête, elle a procédé à l’examen de 11 scellés. Ceux-ci ont été saisis dans la maison des Jubillar à Cagnac-les-Mines, mais aussi dans les deux voitures garées dans la rue.
La salle écoute attentivement la liste énumérée des éléments analysés. Toutes les traces ont été comparées aux ADN de Cédric et Delphine Jubillar. Afin de procéder à des conclusions.
Bras croisés, Cédric Jubillar est enfoncé dans son siège et semble particulièrement concentré à l’écoute de la prise de parole de l’experte.
L’audience s’ouvre avec l’intervention d’une experte en ADN
Ce qui est prévu à l’audience ce mardi
Le sixième jour du procès de Cédric Jubillar va être marqué par les premières interventions de membres de la famille de Delphine Jubillar. Mais avant, à partir de 9h, la dernière experte liée à l’enquête, une spécialiste des empreintes ADN, sera interrogée par la cour, probablement sur les analyses effectuées sur les vêtements du couple. Cliquez ici pour lire notre article.
L’histoire derrière la photo de Delphine devenue le symbole de sa disparition
Publié sur Facebook le 13 septembre 2020, un selfie de Delphine Jubillar est devenu l’image la plus partagée depuis sa disparition. Un cliché qui rappelle le visage d’une jeune femme dont l’absence reste inexpliquée. Découvrez en cliquant ici le deuxième volet de la série de La Dépêche consacrée aux photos qui ont marqué l’affaire Jubillar.
Les cimetières des environs ont-ils été fouillés ?
La question revient souvent chez nos lecteurs : les enquêteurs ont-ils vraiment fouillé des cimetières dans l’affaire Jubillar ? Lesquels, pourquoi et avec quels résultats ? Voici les réponses, point par point dans cet article.
Cédric Jubillar a déjà démenti à deux reprises toute implication dans la disparition de Delphine
Interrogé la semaine dernière par la présidente de la cour d’assises sur sa ligne de défense, Cédric Jubillar a démenti, à deux reprises, toute implication dans la disparition de son épouse, qui envisageait de refaire sa vie avec un autre homme. Un changement de posture de l’accusé est vivement espéré dans les rangs des parties civiles. “On attend tous l’interrogatoire de Cédric Jubillar, en espérant des aveux”, poursuit Me Battikh, avocat de proches de Delphine Jubillar. Cet interrogatoire est prévu le 10 octobre.
“Il est important que les parties civiles puissent parler de ce qui s’est passé”
Pour Laurent de Caunes, avocat d’un frère de Delphine Jubillar née Aussaguel, “il est important que les parties civiles puissent parler de ce qui s’est passé, des circonstances qui ont accompagné la disparition de Delphine. Ils la connaissaient très bien”. “Les parties civiles sont très anxieuses à l’idée de devoir affronter la cour d’assises et de croiser le regard de Cédric Jubillar”, avertit Mourad Battikh, un autre avocat de proches de Delphine Jubillar.
Ce mardi, la famille Aussaguel s’exprime
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