Blessé de longue date et inapte à jouer, le jeune vice-champion olympique des San Antonio Spurs se prépare à retrouver les parquets… encore plus grand !
Toujours plus grand, toujours plus haut ? Après six mois d’absence forcée à cause d’une thrombose veineuse à l’épaule, le basketteur star français des San Antonio Spurs Victor Wembanyama est tout proche de retrouver les parquets de la prestigieuse NBA, le championnat nord-américain.
Présent pour le début du stage d’avant-saison avec ses coéquipiers texans, il l’assure, le feu sacré est intact : “Je serai prêt pour le premier match de la saison. J’ai besoin de rejouer au basket désormais. Depuis plusieurs semaines, je ne tiens plus en place. Je suis même allé regarder certains de mes highlights dernièrement. Ça me manque !”
C’est toutefois un autre détail qui a suscité la stupéfaction : sa taille, semble-t-il, a changé. En tout cas, selon les mesures officielles, comme l’ont repéré nos confrères du Parisien-Aujourd’hui en France. De 2,22 m, le géant français passe désormais à 2,25 m. Trois centimètres gagnés à 21 ans, quand la croissance est censée être terminée.
L’information est apparue dans la feuille d’effectif publiée par les San Antonio Spurs au lancement de leur stage d’avant-saison. Tout en bas du tableau, à la lettre “W”, un chiffre : 7,4 feet, soit 2,25 m. Jusqu’ici, “Wemby” était listé à 7,3 feet (2,22 m).
Comme le rappellent nos confrères, la science dit que la croissance s’achève généralement entre 18 et 20 ans. Mais chez certains gabarits hors norme, surtout les basketteurs ultra-grands, elle peut se prolonger jusqu’à 21 (l’âge de Wembanyama) ou 22 ans. Giannis Antetokounmpo ou Anthony Davis avaient eux aussi gagné quelques centimètres après leurs débuts NBA. Wembanyama s’inscrit donc dans cette catégorie d’exception.
Une progression qui interroge autant qu’elle fascine. Car à 2,25 m, l’avantage physique devient colossal : en défense comme en attaque, son envergure déjà démesurée (plus de 2,40 m) prend une nouvelle dimension. Et le paradoxe est total : loin d’être un joueur lourd ou limité, “Wemby” conserve une mobilité de garde, doublée d’un tir extérieur redoutable.
Cette croissance tardive, couplée à une prise de masse musculaire annoncée par les Spurs (près de 109 kg cette saison, contre 104 à ses débuts), dessine le portrait d’un joueur toujours en mutation. “J’ai gagné un peu de masse musculaire, l’entraînement a été très costaud cet été”, confiait-il récemment. De quoi renforcer encore un physique déjà hors normes.
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