Ces deux dernières saisons, les Castrais ont peiné chez les promus. Ils le savent, et veulent briser cette série ce samedi 11 octobre à Montauban.
La vigilance a été brandie cette semaine. L’expérience parle. La mauvaise surtout. Attendu à Sapiac ce samedi 11 octobre, là où tous les prétendants au top 6, au maintien aussi, ont forcément des idées derrière la tête, le CO a enfilé cette semaine ses pantoufles molletonnées afin de débarquer dans le Tarn-et-Garonne sans faire trop de bruit.
Parce qu’il sait que ces rencontres, qualifiées comme des soi-disant belles occasions, ne sont pas forcément sa tasse de thé. “Les deux précédentes saisons, on a perdu chez des promus”, rappelle le manager tarnais Xavier Sadourny.
Vannes, Oyo, Montpellier…
Lui n’a connu qu’un seul de ces deux revers, à Vannes il y a tout juste moins d’un an. Une partie que les Olympiens auraient pu ou dû remporter, comme celle d’avril 2024 à Oyonnax, complètement sortie de leurs mains après deux cartons rouges reçus (Chilachava et Arata). “À chaque fois qu’une équipe est un peu dans le dur, on la relance, souffle le demi de mêlée Jérémy Fernandez, de retour ce week-end après sa fracture de la main gauche fin août. On est passé par-là donc on doit savoir, maintenant, quand il faut continuer à appuyer.”
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Le Mazamétain se souvient aussi de la mésaventure à Montpellier, quand les siens avaient perdu au GGL Stadium alors que les Héraultais restaient sur huit défaites consécutives en Top 14. “C’est aussi là que le collectif se construit, observe Sadourny. On verra samedi soir si ce vécu aura été utile. On a évidemment analysé les points forts de Montauban, mais on se concentre sur nous. Simplement car, stratégiquement, on n’a pas la marge pour se focaliser sur l’adversaire.”
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Castres peut aussi se souvenir qu’il y a quatre et trois ans, il avait parfaitement réussi chez les promus, Biarritz et Brive, qui, à ce moment-là, disputaient de surcroît leur match de la dernière chance.