September 27, 2025

ENTRETIEN. Stade Toulousain-Castres : "On a payé le prix fort…" La foudre s’abat sur le CO de Xavier Sadourny

l’essentiel
Le manager du Castres Olympique Xavier Sadourny a regretté que son équipe ait perdu autant de duels ce samedi 27 septebre face au Stade Toulousain. Ce qui explique la large défaite des Tarnais (12-59).

Cette lourde défaite doit être difficile à encaisser…

Oui, elle l’est. Jusqu’à la pause, on est dans le match. Ensuite, on a trop subi, et perdu trop de collisions. Et quand tu perds des collisions contre Toulouse, idem pour les un contre un, c’est très difficile d’arrêter cette équipe. On a payé le prix fort, mais encore une fois, on est trop dominé dans le combat pour pouvoir faire quelque chose ici. On a fait une bonne entame mais après, on est rapidement sorti du match, du fait de ces un contre un perdus.

Selon Xavier Sadourny, le CO a perdu trop de duels pour espérer rivaliser.
Selon Xavier Sadourny, le CO a perdu trop de duels pour espérer rivaliser.
DDM – LAURENT DARD

L’essai de Cramont juste avant la pause et celui de Théo Ntamack en début de seconde marquent-ils un tournant dans cette rencontre ?

Oui. Après, on n’a pas assez de ballons. On a fait que défendre en seconde période. Je n’ai pas la statistique exacte, mais on doit être sur du 80-20 ou 70-30 en possession. On n’a pas eu assez de ballons afin de lancer le jeu. Et quand on l’a eu, on n’a pas été assez dangereux. Ça reste un sport de combat, de contacts, et dès que tu es dominé dans ce domaine, c’est difficile contre n’importe qui, et encore plus contre les Toulousains. Alors on a juste à s’incliner et leur dire bravo. On va digérer ce revers, puis on repartira lundi.

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Comment expliquez-vous les deux visages de votre équipe, entre cette première et seconde période ?

C’est délicat de donner des raisons à chaud, il faut analyser. Mais le constat que je peux livrer ce samedi soir, c’est qu’on a trop subi pour pouvoir espérer quoi que ce soit.

Quel a été votre discours à la mi-temps ?

Il y avait 19-12, on était encore dans le match. Oui, il y a deux ou trois choses auxquelles il fallait faire attention, notamment en défense, autour des rucks, il y avait un peu d’espace. Mais le discours était qu’on avait mis ce qu’il fallait sur les contacts.

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La blessure de Popelin a-t-elle remis en cause votre système de jeu ?

Forcément, quand tu perds un ouvreur, oui. Mais si on avait eu énormément de ballons et qu’on avait déjoué parce qu’on a justement eu beaucoup de ballons, ça pourrait être le cas. Là, ça ne l’est pas. On n’a pas eu assez de ballons. Ça a été difficile en conquête, sur les un contre un. Alors ce n’est pas dû à Pierre, qui est touché à l’ischio (droit, ndlr). Il a réalisé une très bonne entame. On a réussi à mettre de la vitesse. Or après ces 20 premières minutes, on a trop subi.

Vous commencez à être un peu à flux tendu à ce poste d’ouvreur…

On ne commence pas, on l’est. C’est comme ça. Ça fait beaucoup sur ce début de saison. C’est à nous de faire en sorte que ça ait le moins d’impact possible. Là, en deux journées, on perd deux ouvreurs, soit un poste important. On va regarder comment on peut se réorganiser.

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Y a-t-il des choses qui, notamment sur la première mi-temps, peuvent servir pour la suite et doivent servir ?

Ce qui doit servir, c’est pourquoi on a autant subi. On doit mettre certains ingrédients, qu’on ne met pas forcément après la pause. On va analyser, prendre le temps. Le constat est qu’on a pris la foudre en seconde mi-temps. On n’a pas su réagir, pas su combattre, pas su rivaliser. À partir de là, tu n’existes pas.

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