Quadruple champion de France avec le Stade Toulousain, l’ex-international Sofiane Guitoune, 36 ans, a décidé de rechausser les crampons sous le maillot du TOEC-TOAC-TFCT, en Fédérale 1, cette saison. Il s’est confié à “La Dépêche du Midi” au sortir de la victoire face à Saint-Girons (49-18), dimanche dernier.
Une première question toute simple : pour quelle raison avoir remis les crampons ?
Comme je l’ai expliqué plusieurs fois, je souhaitais depuis quelque temps jouer avec mon frère Yanis. Il m’avait dit qu’après ma carrière professionnelle, ce serait bien d’évoluer sous le même maillot. L’année dernière, j’avais pris une année sabbatique pour pouvoir profiter de mes week-ends. Là, il m’a relancé en février, en me demandant si j’avais envie de reprendre pour cette saison 2025-2026. Évidemment, j’ai dit oui. C’est bien de le faire ici au TTFCT, qui est en partenariat avec les jeunes du Stade Toulousain que j’encadre. C’est idéal.
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Votre sentiment sur ces premières semaines dans ce nouveau club ?
Je suis agréablement surpris. Très content des coachs, les frères Nicolas et Laurent Tranier. Je connaissais déjà Laurent, avec qui nous avions disputé pas mal de matchs en sélections de jeunes. Ils ont tous deux ce qu’on pourrait appeler la « patte toulousaine ». Ils prônent un jeu complet. De nombreuses recrues sont arrivées au club cette année. C’est tout nouveau pour beaucoup de monde. Les joueurs s’investissent au maximum, d’autant plus qu’on est très bien accueillis par les anciens. On prend du plaisir. Le fait de s’entraîner et de jouer avec son frère apporte également un plus.
Même si le championnat commence à peine, quel est votre ressenti sur la Fédérale 1 ?
En effet, on a seulement joué trois matchs. Cela ne reflète pas forcément le niveau général. Je vais simplement parler de mon équipe. Je suis vraiment heureux et satisfait d’évoluer dans ce club. Le projet de jeu est basé sur la vitesse et le déplacement, le fait de se faire des passes. C’est un rugby qui me plaît et qui me correspond, dans lequel je prends du plaisir. C’est très agréable.
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Qu’en est-il de cette nouvelle vie dans laquelle vous conjuguez monde professionnel et amateur ?
Je pense que j’ai toujours joué au rugby comme un amateur, même en professionnels. Le but est de profiter de ma passion qu’est ce sport. J’ai débuté à l’âge de six ans. Je ne pensais pas devenir professionnel. J’ai toujours gardé cette âme d’enfant. Je suis passionné par ce sport et je ne me prends pas la tête.