Un chiffre d’affaires qui explose, des embauches, une extension à Toulouse et Montpellier : Connect surfe sur la vague des mobilités, quatre ans après la reprise de la société par un chef d’entreprise qui place l’humain au cœur de ses préoccupations.
Benjamin Aribaud le confesse : il avait envie d’entreprendre depuis toujours ; un désir qui était présent alors qu’il était directeur commercial au sein d’une entreprise ariégeoise spécialisée dans le matériel informatique. Mais dans quoi ? L’un de ses proches, “mon mentor” ajoute-t-il ; lui a donné ce conseil : “Essaie de savoir ce que tu sais bien faire, ce que les clients apprécient chez toi, ta valeur ajoutée”. Ce conseil d’un sage, Benjamin Aribaud l’a entendu et appliqué. Connect, créé voici quatre ans, “Connect, nice to meet you” mise avant tout sur l’écoute, l’accompagnement, et une particulière capacité à affiner les besoins de sa clientèle, en mettant l’humain au centre de ses préoccupations.
“J’ai voulu m’approprier la marque”
Tout commence lorsque le chef d’entreprise décide de racheter des parts de la société Sol and phone, qui existait depuis plus d’une dizaine d’années. “Pendant un an, je me suis conformé au modèle de la société, puis j’ai voulu m’approprier la marque en créant quelque chose de nouveau, et j’ai créé “Connect, nice to meet you”, poursuit-il. “Nice to meet you : personne ne doit l’oublier. Une entreprise, c’est avant tout des rencontres. Des personnes qui cherchent des spécialistes, ou au moins un conseil, dans notre domaine, celui de la mobilité”. Le panel de son activité est large : vente, location, gestion des forfaits, réparation…
D’abord tournée vers les pros
Pendant longtemps, la société a été tournée vers les besoins des professionnels, avec un atelier de réparation et un centre d’accueil. Aujourd’hui encore, cette activité représente 70 % de son chiffre d’affaires, et Connect compte de très gros clients, comme ce célèbre vigneron des environs de Narbonne et un groupe spécialisé dans l’isolation, à Montélimar, avec des flottes de plusieurs dizaines de salariés, partout dans le monde ;
Mais depuis mai 2023, Connect s’est également ouvert aux particuliers, avec une marque de fabrique, le contact avant tout : “Quand on rentre chez nous, on est obligés de parler à quelqu’un”, sourit le chef d’entreprise.”Je n’aime pas ces magasins où l’on vient pour flâner et où quelqu’un vous demande, au bout d’un moment, s’il peut vous renseigner. Ici, tout de suite, on discute. On échange. Nous sommes des humains ! On se met à la place du client et on essaie de répondre au mieux “, ajoute-t-il.
Une méthode qui marche
La recette a bien pris.”J’ai commencé par 250 000 € de chiffre d’affaires ; nous allons terminer l’année fiscale à 1,30 M€”, sourit le chef d’entreprise.”J’ai la preuve qu’en respectant ses convictions et ses valeurs, on arrive à faire quelque chose de bien”, fait-il remarquer. Côté emploi, la dynamique est également présente. Benjamin Aribaud était seul à ses débuts. Désormais, Connect compte huit salariés, et réfléchit à son développement à Toulouse et Montpellier, en ouvrant la porte aux particuliers. Les deux antennes de l’entreprise sont exclusivement tournées vers les professionnels actuellement.
Le succès d’une équipe
Mais ce succès, Benjamin Aribaud l’attribue à son équipe. L’ancien basketteur, qui a pris sa retraite sportive tout récemment, après trente années passées sur les parquets, essentiellement à l’UOP, raisonne comme un capitaine d’équipe. “Je recrute sur des qualités humaines, pas seulement sur des compétences. Les compétences, ça s’acquiert”, explique-t-il. Parmi son personnel, on trouve notamment d’anciens coéquipiers, qu’il a connus sur les terrains, et dont il connaît la valeur, notamment dans les moments difficiles : “On ne fait pas une bonne saison sans avoir perdu un match”, rappelle-t-il.