Pour la 4e journée de Pro D2, Colomiers retrouve ce soir (19h30) son stade de Bendichou pour affronter Aurillac qui, en plus d’offrir des prestations accrocheuses en Haute-Garonne, surfe sur un excellent début de saison.
C’était un premier coup d’arrêt à un début de saison canon. À Oyonnax, la semaine dernière, Colomiers rugby a perdu son match, le bonus défensif et aussi quelques plumes… En effet, avec les sorties sur blessures de Théo Giral, Enzo Salles et Alberto Carmona, le staff a dû bricoler, avec les polyvalences de Grégoire Bazin, habituel troisième ligne, et Anzelo Tuitavuki. « C’est ce que j’avais dit aux joueurs avant le match ; je ne voulais pas que ces rotations, le manque d’automatismes et de rythme soient une excuse, martèle l’entraîneur principal Florian Nicot. C’est une explication, ça nous a désorganisés factuellement mais on était en capacité de faire mieux que ça. »
Les regrets sont nourris par le sentiment d’aisance laissé dans les vingt dernières minutes de la première période. Et par cette grossière indiscipline (11 pénalités, sans compter les 7 en-avant) dans le deuxième acte. « On a manqué de calme, il fallait rester dans nos schémas de jeu. On aurait pu ramener un point… »
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« On s’attend en premier lieu à un gros combat »
Un axe de travail inévitable en vue de la réception d’Aurillac, dont la forme actuelle dépasse toutes les attentes (10 points en trois matchs, deuxième place). « Ils ont une palette bien plus large qu’on ne peut le penser, prévient Florian Nicot. Ils ont pris deux bonus offensifs chez eux avec des séquences offensives très intéressantes. Même à Grenoble, ils ont été accrocheurs. Leur collectif est bien huilé. »
Les Columérins doivent garder en mémoire leurs deux dernières confrontations contre les Cantaliens, à Michel-Bendichou : deux victoires bien pénibles à assurer. Il y a deux ans, les locaux subissaient un 16-0 en première période avant de réagir (27-22), et l’an dernier, il y avait égalité jusqu’à la 79e minute… « Quoi qu’il en soit, on devra être en place sur les bases. On s’attend évidemment en premier lieu à un gros combat », prévient Florian Nicot. Une condition sine qua non pour redresser la barre.