September 18, 2025

Pro D2 : Colomiers doit se méfier de ces surprenants Aurillacois

l’essentiel
Pour la 4e journée de Pro D2, Colomiers retrouve ce soir (19h30) son stade de Bendichou pour affronter Aurillac qui, en plus d’offrir des prestations accrocheuses en Haute-Garonne, surfe sur un excellent début de saison.

C’était un premier coup d’arrêt à un début de saison canon. À Oyonnax, la semaine dernière, Colomiers rugby a perdu son match, le bonus défensif et aussi quelques plumes… En effet, avec les sorties sur blessures de Théo Giral, Enzo Salles et Alberto Carmona, le staff a dû bricoler, avec les polyvalences de Grégoire Bazin, habituel troisième ligne, et Anzelo Tuitavuki. « C’est ce que j’avais dit aux joueurs avant le match ; je ne voulais pas que ces rotations, le manque d’automatismes et de rythme soient une excuse, martèle l’entraîneur principal Florian Nicot. C’est une explication, ça nous a désorganisés factuellement mais on était en capacité de faire mieux que ça. »
Les regrets sont nourris par le sentiment d’aisance laissé dans les vingt dernières minutes de la première période. Et par cette grossière indiscipline (11 pénalités, sans compter les 7 en-avant) dans le deuxième acte. « On a manqué de calme, il fallait rester dans nos schémas de jeu. On aurait pu ramener un point… »

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« On s’attend en premier lieu à un gros combat »

Un axe de travail inévitable en vue de la réception d’Aurillac, dont la forme actuelle dépasse toutes les attentes (10 points en trois matchs, deuxième place). « Ils ont une palette bien plus large qu’on ne peut le penser, prévient Florian Nicot. Ils ont pris deux bonus offensifs chez eux avec des séquences offensives très intéressantes. Même à Grenoble, ils ont été accrocheurs. Leur collectif est bien huilé. »
Les Columérins doivent garder en mémoire leurs deux dernières confrontations contre les Cantaliens, à Michel-Bendichou : deux victoires bien pénibles à assurer. Il y a deux ans, les locaux subissaient un 16-0 en première période avant de réagir (27-22), et l’an dernier, il y avait égalité jusqu’à la 79e minute… « Quoi qu’il en soit, on devra être en place sur les bases. On s’attend évidemment en premier lieu à un gros combat », prévient Florian Nicot. Une condition sine qua non pour redresser la barre.

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