Paul Graou a rejoint le Stade Toulousain et le Top 14 en 2022 et depuis, il ne cesse de prendre en importance au sein de l’effectif “rouge et noir”. Dans une interview publiée ce mardi 9 septembre, il affirme son ambition pour la saison à venir et s’imagine, pourquoi pas, “concurrencer” Antoine Dupont.
Un essai et la victoire à Clermont. La saison a idéalement commencé pour Paul Graou. Le demi de mêlée du Stade Toulousain, n’a de cesse de prendre du galon depuis son arrivée dans la Ville Rose. L’année passée, il a vécu sa première finale de Top 14 dans la peau d’un titulaire après celle de 2023, passée en tribunes, et celle de 2024, où il était entré pour les 10 dernières minutes de la rencontre. “Un rêve qui se réalise”, a-t-il confié dans une interview à l’Équipe.
Forcément la grave blessure d’Antoine Dupont, star de l’effectif “rouge et noir” et grand ami de Graou, l’a affecté, même si elle représente évidemment une opportunité pour celui qui est sa doublure habituelle. Cette opportunité, il l’a saisie, pour lui, mais aussi “pour prouver aux gens que le Stade Toulousain était capable de remporter un titre sans Antoine Dupont”.
“Au Stade Toulousain, il y a de l’émulation”
Cette rencontre, probablement la plus importante de la carrière du joueur de 28 ans, il assure l’avoir abordé “zen”. “Je me souviens du trajet en bus vers le stade, j’écoutais de la musique, je m’endormais à moitié. J’étais dans une énergie ultra-positive. Avec le recul, je me dis que ce n’était pas normal”, raconte le Français qui a tenu son rang tout au long de la finale malgré une blessure à la cheville.
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Il avoue que son rôle de doublure est “délicat”, et n’a pas été facilité par la longue blessure de celui qui était déjà son coéquipier “en cadets à Auch”. “On reste amis avant d’être coéquipiers”, certifie Graou qui explique l’avoir soutenu au moment de sa blessure. Malgré cette amitié, “au Stade Toulousain, il y a de l’émulation”, et l’ancienne doublure “a appris à devenir” compétiteur. C’est pourquoi, il estime aujourd’hui que “petit à petit, les ambitions grandissent” et qu’il affirme : “J’ai envie de le concurrencer, même si ça paraît impossible !” Cette concurrence ressemble pour le moment à une saine émulation, mais Ugo Mola avait averti au moment même où Dupont insister pour faire signer son pote à Toulouse : “Attention : à un moment, ça va frotter !” Tant qu’ils “se tirent vers le haut” et que l’équipe en profite, bien peu nombreux seront ceux qui s’en plaignent.