Le jeune champion espagnol a remporté le tournoi new yorkais du Grand Chelem, dimanche 7 septembre, battant en finale son grand rival italien Jannik Sinner.
Carlos Alcaraz a certes inscrit son nom au palmarès du US Open 2025 en battant Jannik Sinner (6-2, 3-6, 6-1, 6-4) en finale, dimanche 7 septembre. Mais il a aussi empoché la plus grosse dotation jamais proposée pour un tournoi du Grand Chelem : 5 millions de dollars (environ 4,3 millions d’euros). Une victoire historique, qui marque la quatrième confrontation remportée par l’Espagnol sur cinq face à l’Italien cette année, et qui consolide son statut de futur numéro un mondial.
Mais derrière la gloire et les trophées, se cache une réalité fiscale qui fait fondre rapidement ce chiffre mirobolant. Comme détaillé par le détaille le Daily Express, aux États-Unis, les revenus des sportifs sont soumis à la taxation locale : Alcaraz, entrant dans la tranche maximale fédérale de 37 %, devra verser 1,85 million de dollars à l’administration américaine.
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À cela s’ajoute l’impôt de l’État de New York, où se jouait le tournoi, dont le taux maximal de 9,65 % sur la tranche concernée grève encore environ 378 000 dollars. Conséquence : sur ses 5 millions, le gain net avant dépenses professionnelles s’établit à environ 2,77 millions de dollars (soit environ 2,38 millions d’euros).
À cela viendront s’ajouter les frais habituels liés à sa carrière : rémunération de son coach, de son manager, déplacements et hébergement, sans oublier le traitement fiscal en Espagne, son pays de résidence. Heureusement, le traité de double imposition entre l’Espagne et les États-Unis évite qu’il paie deux fois pour la même somme, limitant l’impact sur son budget personnel.
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Cette victoire s’inscrit dans une année exceptionnelle pour Alcaraz, déjà sacré à Roland-Garros en juin et cumulant plus de 13 millions de dollars de gains bruts en 2025. Avec 10 victoires sur 15 rencontres face à Sinner cette année et un palmarès total dépassant les 40 millions de dollars en sept ans de carrière, le jeune Murcien s’approche peu à peu des records financiers des légendes comme Novak Djokovic, dont les gains totaux avoisinent les 140 millions de dollars.
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Malgré les taxes, Alcaraz reste euphorique : “Depuis les premiers tours jusqu’au dernier match, c’était le meilleur tournoi de ma vie. Je suis fier de ma constance et de mon niveau de jeu”, confie-t-il.