Carlo Acutis, le premier saint du XXIe siècle, a été canonisé dimanche 7 septembre. La vie de l’adolescent italien, décédé à 15 ans, a été marquée par sa passion pour l’informatique, mise au service de sa foi religieuse.
Playstation, football, codage informatique… La biographie de Carlo Acutis, adolescent italien canonisé dimanche 7 septembre par le pape Léon XIV, se distingue de ses prédécesseurs. Le garçon, décédé en 2006 d’une leucémie, est le premier saint de la génération Y, née avec Internet.
Ses parents ne sont pas pratiquants, mais Carlo se voue dès son plus jeune âge à la religion catholique. Il sera ensuite connu pour manifester tout au long de sa vie une grande piété.
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Le garçon possédait un talent pour l’informatique. À l’âge de 12 ans, il a appris le codage. Il a décidé de mettre ses aptitudes au service de sa foi religieuse. L’adolescent a par exemple créé un site Internet cataloguant les miracles eucharistiques du monde entier. En parallèle, il appréciait aussi bien les jeux vidéo que les animaux, comme les autres enfants. Il a perdu subitement la vie à l’âge de 15 ans.
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La dépouille est restée intacte
Le Vatican a reconnu deux miracles qui auraient été liés à Carlo Acutis. En 2010, un enfant brésilien atteint d’une malformation grave du pancréas avait guéri après que sa famille a invoqué l’adolescent.
En juillet 2022, à Florence, une étudiante a également été guérie après une prière effectuée par sa mère auprès de la tombe de Carlo Acutis. La jeune femme se trouvait dans un état critique à la suite d’un accident.
Le corps de Carlo Acutis, intact, se trouve dans l’église Santa Maria Maggiore, à Assise, en Italie. L’adolescent, surnommé le “geek de Dieu” et le “cyber-apôtre”, peut être vu reposant dans une châsse, vêtue de baskets, d’un jean et d’un sweat. Sa dépouille a attiré près d’un million de personnes en 2024.
En temps normal, un corps se décompose en quelques heures, mais, dans certaines conditions rares de conservation, les organes peuvent rester intègres. Les Églises catholiques et orthodoxes attribuent ce phénomène à une intervention divine.