C’était début février. Donald Trump surprenait le monde en annonçant que les Etats-Unis allaient prendre le contrôle de la bande de Gaza pour en faire une station balnéaire de luxe. Une « Riviera du Moyen-Orient » vidée de ses habitants, où il pleuvrait des dollars sur des plages de sable fin dominées par des gratte-ciel futuristes et des statues dorées du président américain. L’idée sonnait comme une sinistre plaisanterie, tandis que la guerre conduite par le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou s’enfonçait dans une cruelle fuite en avant et que la situation humanitaire des 2 millions de Gazaouis n’était plus qualifiable.
Depuis, ce projet, qui violait clairement le droit international, semblait rangé dans les tiroirs. Face à un Netanyahou concentré sur la fragmentation de l’enclave palestinienne, on croyait toute discussion sur « l’après » repoussée à la fin de la guerre. Jusqu’à ce que le « Washington Post » révèle…

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