Après le sacre ultime aux mondiaux de Singapour, le groupe de nageuses des Copines de la synchro rafle une autre médaille. Elles ont reçu la médaille de la Ville de Villefranche-de-Lauragais, sous les applaudissements du club de natation local.
Décidément, c’est une pluie de médailles pour ces championnes du monde ! Après la médaille d’or – “la même que celle de Léon Marchand” – remportée dans la nuit du 2 au 3 août dernier aux mondiaux de Singapour, les championnes de natation synchronisées ont reçu la médaille de la Ville de la part d’élus de Villefranche-de-Lauragais.
Ces mamans ambitieuses forment depuis deux ans le groupe des Copines de la synchro et rêvaient de ce sacre ultime en natation synchronisée, après le titre national et européen. Aliénor, Aurélie, Caroline, Elodie, Sophie, Anne, Audrey et leur coach Céline sont allées au bout du rêve aux Mondiaux Masters, dans la catégorie 40-64 ans.
Après des heures d’entraînement et moult sacrifices, elles y sont arrivées. “Heureusement que des villes comme Villefranche-de-Lauragais, Toulouse et Revel nous ont accueillies. S’il n’y avait pas eu cette entraide, ce n’aurait pas été possible”, confie une des nageuses, Audrey. “Nous sommes très honorées de cette médaille”, s’émeuvent-elles.
La piscine municipale aura marqué leur premier retour dans le grand bain, toutes ensemble. Les nageuses ont maintes fois répété leur chorégraphie de moins de quatre minutes qui leur aura permis de récolter 68.1083 points et séduire le jury à Singapour.
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“L’effet Copines”
“Nous étions toutes réunies, et notre coach a aussi eu droit à sa médaille !”, sourit Audrey. Céline, malgré ses conseils avisés, n’a pas reçu la médaille d’or avec son équipe, mais les élus lui auront offert celle de la ville, comme aux sept nageuses. Car c’est aussi un joli coup de projecteur porté sur Villefranche-de-Lauragais, qui a encore des répercussions aujourd’hui.
Le club de natation, présent ce jour-là pour féliciter les nageuses, croule sous les demandes. Les Copines de la Synchro auront inspiré les jeunes filles à s’essayer à cette discipline. Il faut dire que s’entraîner dans la piscine qui a accueilli les championnes du monde peut faire de l’œil à certains.
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Un dur retour à la vie quotidienne
Certaines des nageuses atterrissaient en France quelques jours après la compétition, pour reprendre le travail le lendemain. Insomnies dues au décalage horaire, stress de la rentrée, retour au boulot… après ces folles journées aux sommets sportifs, l’adrénaline de la compétition a laissé place à la routine.
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Lors de cette petite remise de médailles, les Copines ont pu faire durer le plaisir. Elles gardent des souvenirs plein la tête, encore sur un petit nuage. Et peuvent fièrement montrer leurs médailles aux sportifs de demain pour leur dire que tout est possible.