Macron réunit Bayrou et les chefs de la coalition gouvernementale
Emmanuel Macron a réuni mardi à l’Elysée pour déjeuner le Premier ministre François Bayrou et les chefs des partis membres de sa coalition gouvernementale, a affirmé à l’AFP l’entourage d’un participant. Gabriel Attal (Renaissance), Edouard Philippe (Horizons) et Bruno Retailleau (Les Républicains) ont été conviés à cette réunion de crise à six jours d’un vote de confiance à l’Assemblée nationale qui devrait déboucher sur la chute du gouvernement Bayrou, selon cette source confirmant une information du Figaro. L’Elysée n’a pas fait de commentaire dans l’immédiat.
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Les chefs du camp gouvernemental réunis par Macron sont tous “contre la dissolution”
“Tous les participants” à un déjeuner à l’Elysée, qui a réuni le Premier ministre et les chefs de parti Gabriel Attal (Renaissance), Edouard Philippe (Horizons) et Bruno Retailleau (Les Républicains), se sont prononcés “contre la dissolution”, a-t-on ajouté de même source. “Le président de la République leur a dit qu’ils avaient un devoir de responsabilité et de stabilité”, a-t-on dit.
Macron a enjoint aux chefs du camp gouvernemental de “travailler” avec le PS, mais pas avec LFI ni le RN
Emmanuel Macron a “enjoint” mardi aux chefs de la coalition gouvernementale de “travailler avec les socialistes” et d’autres partis à l’exclusion de LFI et du RN, “pour élargir” son assise dans la perspective du vote de confiance demandé par François Bayrou “et le cas échéant après”, a rapporté un participant à l’AFP.
Nicolas Sarkozy : “Il n’y aura pas d’autre solution que la dissolution”
L’ex-président Nicolas Sarkozy plaide pour une dissolution de l’Assemblée nationale comme unique “solution” à la crise politique actuelle, sans appeler les LR à voter la confiance à François Bayrou contrairement au patron du parti Bruno Retailleau, dans un entretien au Figaro mis en ligne mardi. “J’ai eu l’occasion de le dire au président de la République cet été : je suis persuadé qu’il n’y aura pas d’autre solution que la dissolution”, affirme l’ancien président, qui qualifie la décision de François Bayrou de demander la confiance à l’Assemblée de “suicide politique”. Lire notre article.
Jordan Bardella : “Le miracle n’a pas eu lieu” après l’entretien avec François Bayrou
À la sortie de Matignon, Jordan Bardella a déclaré, aux côtés de Marine Le Pen, avoir “exprimé au Premier ministre ce que nous disons publiquement (…) à savoir que nous étions en désaccord total avec les orientations” prises depuis son arrivée à Matignon. “Le miracle n’a pas eu lieu (…) Cet entretien ne fera pas changer le Rassemblement national d’avis”, a-t-il ajouté, confirmant que le RN ne votera pas la confiance.
Glucksmann : “Le vote du 8 septembre a cassé la possibilité de négociations”
Raphaël Glucksmann, eurodéputé Place publique, a déclaré que son mouvement était “prêt à une négociation” sur le budget, mais que “l’annonce du vote du 8 septembre a cassé la possibilité de ces négociations”. Selon lui, la démarche du gouvernement s’est résumée à “prendre ou laisser la confiance, l’enveloppe, sa dimension”. Et d’ajouter : “Nous ne signons aucun chèque en blanc.”
Sébastien Chenu estime que le RN peut obtenir “une majorité absolue” en cas de dissolution
Sébastien Chenu, député du Nord et vice-président du Rassemblement national, a déclaré sur BFMTV que son parti “peut avoir une majorité absolue” si l’Assemblée nationale est dissoute. Selon lui, l’objectif des 289 députés est atteignable “avec nos alliés”, en raison de “l’écroulement du bloc central” et parce que les “Français ont les yeux ouverts” sur la crise politique actuelle.
François Bayrou “est responsable de la situation, c’est lui qui a demandé le vote de confiance”, pour la CFDT
Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT, estime sur TF1 que le Premier ministre est seul “responsable de la situation (…) C’est lui qui a demandé le vote de confiance. Pour mon organisation, ce qui est important c’est que l’on ait un budget, plutôt que le casting”, ajoute la patronne du syndicat.
Marine Le Pen se rendra à Matignon “par courtoisie”, sans accorder sa confiance
Marine Le Pen, cheffe des députés du Rassemblement national, a indiqué qu’elle répondrait à l’invitation de François Bayrou “par courtoisie républicaine”, tout en précisant qu’elle n’en attendait “rien”. Elle a d’ores et déjà affirmé qu’elle n’accordera pas sa confiance au Premier ministre.
Les consultations du jour
Le Premier ministre débute ce mardi sa journée de consultations à 9 h avec Raphaël Glucksmann, Aurore Lalucq et Aurélien Rousseau, représentants de Place Publique. À 10 h, il recevra Marine Le Pen et Jordan Bardella, du Rassemblement national. Dans l’après-midi, ce sera au tour des figures des Républicains : Bruno Retailleau, Laurent Wauquiez, Mathieu Darnaud et François-Xavier Bellamy. François Bayrou clôturera la journée avec Gabriel Attal, secrétaire général de Renaissance, et Édouard Philippe, président du parti Horizons.
Bienvenue dans ce direct
Bonjour et bienvenue dans ce direct pour suivre toute l’actualité politique de ce mardi 2 septembre. Le Premier ministre rencontre cette semaine les représentants des forces politiques ayant accepté son invitation, à quelques jours du vote de confiance prévu le 8 septembre.