Le Rose Festival s’anime cette année avec un hall inédit de 10 000 m² où pyramide gonflable, food trucks et scène Visionnaire offrent une immersion festive et créative.
Le Rose Festival a ouvert ses portes ce vendredi. Dès l’après-midi, le nouvel espace de 10 000 m², installé à l’intérieur du MEETT, a attiré de nombreux festivaliers, contents de découvrir de nouvelles animations et de se mettre parfois à l’abri des caprices du ciel.
Dans ce grand hall, une ambiance de fête foraine règne. Une nouvelle œuvre d’art est apparue, une énorme pyramide gonflable dans laquelle les festivaliers s’amusent à entrer. Partout, des food trucks sont installés – les burgers des Mecs au camion, Cordon bleu et les piadines de Ciao Italia, pour ne citer qu’eux – et de grandes tablées en bois accueillent les gourmands. Une partie de la place Saint-Pierre a été recréée, les habitués reconnaissent d’emblée les façades du Saint des seins et du Kiosque.
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Les stands associatifs jouent tous la carte ludique pour faire passer leurs messages : le Rayon 31 propose du maquillage pailleté, Un maillot pour la vie fait gagner le logo du festival en briques Lego, l’Oncopole dispose d’un Photomaton Instagram et le Secours populaire vend du pop-corn. La file d’attente est longue pour participer au blind-test Deezer, mais aussi pour faire la une de la Dépêche, en posant dans une cabine vitrée et éclairée qui reproduit la première page du journal. Au stand du Tatoo Football Club, on se prête à du body-painting (de couleur rose ou violette de préférence). “C’est très sympa, ce hall, ça ouvre de nouvelles possibilités, confient Lucas et Margaux, 19 et 16 ans. Ça permet de faire d’autres choses qu’écouter un concert.”
La scène Talk, très classe, accueille ses intervenants sur de beaux canapés blancs. Et le coin Chill, avec ses palettes, hamacs et transats, se prête au lâcher-prise et à la détente. “C’est hyper confortable, on peut faire une pause avant de repartir, lâchent Lise et Julie, 17 et 18 ans, affalées sur des gros poufs. On est à proximité de tout et on se repose les oreilles !”
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“Une vraie troisième scène”
Sur la mezzanine, la scène Visionnaire, dédiée aux talents émergents, est inaugurée par le rappeur toulousain Spiritisma, qui a déjà tenté deux fois sa chance au Tremplin. Immédiatement, le public lève les bras en écho à son tube, “Le souci du détail”. Trois copines de 16 ans sont venues par curiosité, en attendant les shows d’Adèle Castillon et de Ninho & Niska. “C’est cool qu’ils fassent jouer des jeunes artistes.”
Une vingtaine d’entre eux défileront durant cette édition, sur une scène qui peut accueillir 1200 spectateurs. “L’idée, c’est de créer une scène émergente à dominante toulousaine et d’être des précurseurs, explique Antoine Fantuz, le découvreur de talents du Bikin, qui a conçu la programmation avec Bigflo & Oli et Samuel Capus, de Bleu Citron. On veut qu’elle soit considérée comme une véritable troisième scène du festival.” Des pépites de la scène rap côtoient David Mc Fly, des freestyles de l’association Sphere ou des sets house de Sunsept… Un line up varié, qui se mêle intelligemment aux stars des deux grandes scènes extérieures, pour valoriser les étoiles de demain.