Fin de relation entre la championne, héroïne française de la dernière édition de Roland-Garros, et Florian Reynet. La jeune femme l’a annoncé ce samedi 23 août, à quelques heures de son entrée en lice à l’US Open de New York.
Petit coup de tonnerre à la veille de l’US Open. Loïs Boisson, 22 ans, a officialisé ce samedi 23 août la fin de sa collaboration avec Florian Reynet, l’entraîneur qui l’avait accompagnée jusqu’à sa retentissante demi-finale à Roland-Garros, en mai dernier. Actuelle 46e mondiale et nouvelle n°1 française, la Dijonnaise a expliqué qu’elle et son coach “avaient un peu de mal à se comprendre” depuis plusieurs mois.
“Ça faisait déjà depuis le début de l’année que c’était compliqué, a confié Boisson en conférence de presse à New York. On a essayé de chercher des solutions, mais on a remarqué en arrivant ici que ça ne pourrait pas continuer.” La rupture a été actée après son élimination précoce au WTA 250 de Cleveland, lundi dernier.
À lire aussi :
Loïs Boisson : “S’associer à des partenaires pertinents !” La championne devient l’égérie d’une marque française de soins pour la peau
Malgré cette séparation, la Française n’oublie pas le chemin parcouru : “Je remercie Florian pour tout, on a fait du bon boulot ensemble ces dernières années. Je lui souhaite le meilleur pour la suite.”
Pour aborder l’US Open, où elle affrontera d’entrée la Suissesse Viktorija Golubic (77e), lundi, Boisson pourra compter sur un soutien de poids : Pauline Parmentier, ancienne joueuse et actuelle responsable de la filière féminine à la FFT, ainsi que coach de l’équipe de France de Billie Jean King Cup.
Déjà aperçue à ses côtés lors du tournoi de Hambourg – où Boisson a décroché en juillet son premier titre WTA – Parmentier rejoint officiellement son box pour l’échéance new-yorkaise.
À lire aussi :
VIDEO. Loïs Boisson avec Caroline Garcia : la belle image, très symbolique, des deux championnes qui s’entraînent ensemble
Cette réorganisation illustre une réflexion plus profonde menée par la joueuse : “J’aimerais trouver un ou deux coachs qui pourraient se partager les semaines. C’était déjà prévu avec Florian d’intégrer un autre entraîneur, mais ça n’a pas fonctionné.”
Avec son style explosif et son tempérament de battante, Loïs Boisson s’affirme comme la grande promesse du tennis français. Mais son parcours récent rappelle combien la stabilité de l’entourage peut être décisive pour franchir un cap. À l’aube de son troisième tournoi du Grand Chelem de l’année, la Française s’avance dans l’inconnu, mais avec l’ambition intacte. “Pauline m’aide ici parce que je suis seule, a-t-elle expliqué. Après New York, on verra quelle sera la meilleure organisation.”
À seulement 22 ans, la nouvelle figure de proue du tennis tricolore vit déjà une étape charnière. Et si ce virage organisationnel se révélait être l’accélérateur dont elle avait besoin pour s’imposer durablement au plus haut niveau ? Réponse dès ce lundi sur les courts de Flushing Meadows.