En déplacement ce vendredi 22 août à Auch, à l’occasion du match amical entre Montpellier et la Section Paloise, le président du MHR, Mohed Altrad, a découvert le Gers pour la première fois. Touché par le souvenir de Jacques-Fouroux, l’homme d’affaires a également salué le rôle essentiel du RCA dans la formation de nombreux talents du ballon ovale tricolore.
Arrivé en jet privé, le président du Montpellier Hérault Rugby, Mohed Altrad, effectuait hier sa toute première visite dans le Gers. Accueilli par une délégation du RC Auch, menée par Sébastien Joya, coprésident du club, l’homme d’affaires milliardaire a découvert un territoire qu’il connaissait jusque-là davantage par les talents qu’il a forgés.
Rugby : à deux semaines du début du #Top14, Pau et Montpellier poursuivent leur préparation à Auch, avec une opposition amicale dans un stade Jacques-Fouroux copieusement garni. #Gers pic.twitter.com/m7lWAHj4Or
— La Dépêche 32 (@ladepeche_32) August 22, 2025
À commencer par celui qui a vu le stade auscitain être rebaptisé à son nom, Jacques-Fouroux. “Je me souviens l’avoir rencontré deux fois. Je garde un bon souvenir des échanges avec lui, un homme amical et chaleureux, qui m’a laissé un excellent souvenir, bien avant que je ne sois impliqué dans le rugby. Il m’a impressionné par son talent. C’était un grand bonhomme malgré sa taille, une figure très connue et reconnue.”
“Il faudrait amener cet état d’esprit chez nous”
Cette première immersion en Gascogne a permis aussi à Mohed Altrad de mieux appréhender la situation actuelle du club “rouge et blanc”. “Je découvre aussi l’histoire d’un club qui galère, car je sais qu’à une époque pas si lointaine, Auch a connu le haut niveau. Aujourd’hui, dans des villes de cette taille, il est compliqué de maintenir un tel niveau, notamment pour des raisons financières.”
Mais c’est bien avec humilité que le président du MHR souligne la valeur unique du RCA en tant que club formateur. “De grands noms sont sortis d’ici, et c’est une richesse. Quelque part, c’est la nôtre. Montpellier n’est pas forcément dans ce cadre, nous avons les moyens mais pas le public. Il faudrait amener cet état d’esprit chez nous.”