Privé de course officielle par un virus, Christophe Laporte a retrouvé la compétition après 9 mois d’absence. Le Français, au départ du Renewi Tour ce mercredi 20 août, est revenu sur sa longue période de convalescence.
Fin janvier 2025, Christophe Laporte, coureur français de la Visma, contracte un virus. Dimanche 17 août, il fait son retour en compétition sur la Classique de Hambourg après 9 mois sans courir. Entre-temps, les Classiques, le Tour de France, bref le gros de la saison. Entre l’immense déception de ne pas pouvoir y participer, l’attente et les douleurs, l’ancien champion d’Europe a traversé une période compliquée comme il l’a confié à l’Équipe ce mardi 19 août.
Sa dernière course remonte à octobre sur Paris-Tours, qu’il remporte d’ailleurs. Après une coupure avec la fin de saison, il contracte une infection au cytomégalovirus fin janvier, juste avant son départ pour un stage d’entraînement.
Fièvre, diarrhée, douleurs à la tête et au ventre, sensation générale de malaise et perte de poids… Autant de symptomes que le Français a dû endurer. “J’ai eu un mois et demi difficile pendant lequel je ne pouvais pas faire grand-chose avec des maux de tête qui sont très difficiles à gérer. Je ne pouvais même pas aller marcher sinon je ne me sentais pas bien après. C’était difficile de faire quelque chose de la journée sans le subir derrière”, se souvient-il à propos du début de sa convalescence.
Une imprévisible évolution de la maladie
Résultat, le cycliste est bloqué à la maison et forcément, “difficile d’en profiter”. “Quand ça fait longtemps qu’on n’est pas bien, on se demande si ça va revenir à la normale un jour. Je n’ai jamais passé autant de temps chez moi”, retrace-t-il aujourd’hui. Il tente ensuite un retour mi-avril avant d’être rattrapé par la maladie. Il a ensuite fallu s’entraîner beaucoup pour retrouver le niveau perdu avec l’inactivité.
“Là, il n’y a pas grand-chose d’autre à faire qu’attendre, et c’est frustrant”, explique le Français qui a longtemps navigué à vue, sans date de retour ni calendrier de rémission. Encore aujourd’hui, un risque de “rechute” existe. Une situation difficile à gérer et qui diffère grandement du rétablissement après une blessure, plus facile à anticiper en termes de calendrier. Maintenant qu’il est de retour, il espère qu’après la santé, c’est le niveau qui va revenir. Pourquoi pas dès le Renewi Tour auquel il participe à partir de ce mercredi 20 août.