August 13, 2025

Rodez. Pauline Sabin et des défis qui donnent le goût de l’effort

l’essentiel
Chaque mercredi jusqu’au 27 août, la rédaction vous emmène à la découverte d’un sport de pleine nature par le prisme d’une figure locale. Le cyclisme a toujours fait vibrer Pauline Sabin, Ruthénoise championne du monde de cyclocross vétéran. Aujourd’hui âgée de 43 ans, elle continue de pédaler à travers le département et au-delà.

Pauline Sabin a débuté le vélo toute petite. “Je le pratique depuis toute petite puisque mon père est cycliste. On passait nos vacances dans les Alpes ou les Pyrénées. Dès 8 ans, il nous a mis sur un vélo pour monter les cols. C’est comme ça que tout a commencé. Mais, c’est à 15 ans, après avoir fait 8 ans de natation et beaucoup d’équitation, que j’ai dit “je veux faire du vélo”.”

Par la suite, la Ruthénoise a donné le meilleur d’elle-même dans cette discipline : médaille d’or au championnat mondial master cyclo-cross, en 2016, au championnat régional Elite VTT XCO 2023 FFC ou encore à l’Octogonale de 2024.⇒Mais l’Ironman de Nice est la compétition qui l’a le plus marquée, car celle-ci a signé son retour dans le milieu du sport. “Je n’en faisais plus depuis un moment. Puis j’ai dit “je viens”. C’était un défi long et dur mais c’était vraiment sympa. C’est là que je m’y suis remise, ça m’a redonné envie d’en faire.”

Toute une préparation

Avant une compétition, elle pratique le cyclisme 10 heures par semaine, et seulement 6 heures une fois par mois, autant pour récupérer que pour travailler dans son commerce. Loïs, ancien professionnel en cyclocross, l’accompagne dans ses entraînements “On est comme une équipe.”

Elle affectionne notamment certains lieux plus que d’autres pour s’entraîner. “Comme beaucoup de cyclistes, en montagne j’adore. Les Pyrénées et les Alpes. Même l’Aubrac. Toutes ces routes-là sont agréables. Se défier face à un col, c’est comme une compétition, c’est se tester face à la montagne.” Mentalement, elle ne ressent pas le besoin de se préparer car pour elle, “c’est un jeu, une récompense” de réaliser une compétition.

Une compétition, un défi personnel

Elle a une détermination sans faille, qui la pousse à vouloir se dépasser pour elle-même. C’est notamment ce qui la motive pour les courses. “J’aime ça, qu’importent les résultats. Gagner ou perdre, qu’importe, dans l’une des situations, on est content de soi, dans l’autre on progresse. J’aime faire du sport sans compétition évidemment. Mais ce que j’aime dans la compétition, c’est la récompense de se tester sur une course et voir si les efforts portent leurs fruits.”

Une affection pour le Tour de France

Pauline Sabin a eu la chance de tester de nombreuses compétitions. Avec le temps, elle a développé une préférence pour les compétitions pour tous et non seulement pour les hauts niveaux. “Les courses UCI ou de haut niveau sont particulières, l’encadrement est différent. J’affectionne davantage l’étape du Tour de France, accessible à tous les niveaux, plus populaire, le niveau est aussi haut que certaines courses UCI mais avec tout le monde. Le haut niveau est rigide, ce sont de jeunes sportifs pris dans leur plus jeune âge, dans un encadrement strict. Ce n’est plus trop du sport fait pour le plaisir et au nom de la passion mais plutôt du sport “machine” et pour la gloire, ce que j’affectionne moins.”

Le sport, un indispensable à sa vie

Le vélo fait partie de sa vie. Bien qu’elle connaisse les risques du cyclisme et qu’elle ait connu des chutes, sa passion ne s’est jamais éteinte pour autant.

Mais elle ne peut imaginer sa vie sans sport en général. Elle touche un peu à tout, comme l’escalade ou la natation. Elle confie également développer une passion pour la course à pied, participant de plus en plus aux marathons tel que celui de Genève, en Suisse, ou aux trails comme celui de Creissels. Ce qu’elle aime, “c’est se dépasser, d’aller chercher plus loin. C’est le goût de l’effort qui me motive”.

Des projets en cours de préparation

Elle se prépare déjà pour de prochaines compétitions tels que le championnat de France de semi-marathon, mi-septembre, ou le marathon des Causses.

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