August 12, 2025

VIDEO. Cyclisme : "Je demande le respect !" Une championne exige que son passé numérique érotique soit effacé

l’essentiel
La jeune femme, active sur le réseau OnlyFans et soumise à de nombreux commentaires violents, affirme vouloir tourner la page et fait valoir son droit à l’oubli.

La cycliste espagnole Cecilia Sopeña, devenue virale sur OnlyFans, demande aujourd’hui à effacer toute trace de son passé de créatrice de contenu pour adultes. Après avoir dû abandonner sa carrière sportive à cause du harcèlement qu’elle a subi, elle dit vouloir enclencher désormais une nouvelle phase de vie.

Dans un message publié sur ses réseaux sociaux, et relayé par plusieurs titres de la presse espagnole dont Marca, Cecilia Sopeña a annoncé qu’elle activait officiellement son droit à l’oubli, protégé par l’article 17 du Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) de l’Union Européenne. Elle réclame la suppression de tout contenu en ligne qui ne reflète plus son identité actuelle et menace de poursuites judiciaires tout partage ou diffusion non autorisés.

“J’ai le droit de protéger mon image. J’ai le droit d’effacer ce qui ne correspond plus à qui je suis ni à la façon dont je veux être reconnue”, a-t-elle déclaré. Sa démarche s’appuie sur un cadre légal solide et s’accompagne d’une collaboration avec des avocats et des experts en réputation digitale pour faire respecter ses droits.

Malgré cette volonté de tourner la page, Cecilia précise qu’elle ne fermera pas immédiatement toutes ses plateformes, restant active temporairement pour des raisons fiscales et professionnelles.

Cependant, elle insiste : ces espaces ne représentent plus son identité publique. “Mon nom mérite maintenant silence et une nouvelle direction, je demande le respect”, a-t-elle affirmé.

Son parcours atypique, de championne cycliste à créatrice érotique autodéfinie, a généré un fort impact médiatique, mais aussi un rejet social qui l’a poussée à se retirer du sport de haut niveau. Aujourd’hui, elle revendique sa liberté de choisir son image et son avenir sans subir le poids d’un passé qu’elle refuse d’assumer publiquement.

Cecilia Sopeña lance un appel clair à la bienveillance : elle affirme ne plus avoir besoin d’explications ni de validations extérieures, seulement du respect pour ce nouveau chapitre qu’elle écrit. Elle dénonce également les violences numériques qu’elle a endurées et rappelle que “commenter avec haine ne fait que révéler la misère de celui qui attaque”.

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