Brunella (Carole dans le civil) conçoit et réalise depuis dix ans dans l’atelier qu’elle a aménagé chez elle à Marssac des modèles qu’elle présente sur les marchés artisanaux, ou comme depuis trois étés, à la Guinguette Gaillacoise, où elle reconnaît se plaire « pour l’ambiance qu’on y trouve » et où elle occupe la pole position à l’entrée du Lido.
Elle répond aussi à des commandes qu’on lui adresse pour une broderie ou un flocage. Elle a commencé sur une gamme vintage qui a vite trouvé sa clientèle : porte-monnaie, sacs, pochettes, bandeaux à cheveux, étuis à lunettes…
Des accessoires divers, sur des tons pastels rehaussés de fermoirs en bronze qui ajoutent une touche d’élégance. Brunella a recours à des tissus « petit pois « et Liberty qui transcendent les modes et que l’on retrouve dans sa collection de nœuds papillons. « Les hommes en portent de plus en plus, pour les mariages et pour les sorties ». Elle les propose à petit prix comparés à ceux pratiqués en boutiques. Le bronze, on le trouve aussi dans des marque-pages où la créatrice dessine le cabochon et l’insère sous une petite cloche de verre.
Le marque-page prend alors des allures de bijou. Cette année, elle décline une gamme Dolce Vita réversible sur des trousses avec les chouchous assortis, sur des mugs et même des canettes-gourdes de 350 et 500 ml. Clin d’œil à la grande distribution, Brunella habille aussi des jetons de chariot et de porte-clefs. « C’est ce côté gadget qui m’a fait connaître ».
Les sacs « tote bags » et leurs slogans accroche-cœurs « je veux des paillettes dans ma vie » inscrit en brillant rouge, le classique « attention, le chocolat fait rétrécir les jeans », le plus original « je ne suis pas vieille, je suis vintage », sa version « je suis une ado recyclée » ont un public d’été qui s’affranchit des convenances. Elle personnalise aussi des tabliers de cuisine et des bodies d’enfant (« Quand papa et maman me disent non, je demande à papi et mamie » ou encore « Bonne nuit papa et maman. Reposez-vous, ça va pas durer ») ».
Quand elle crée un accessoire, elle se laisse guider par l’intuition et trouve son bien-être dans son artisanat. Dans une période qu’on dit parfois moins rose que morose, avec ses objets à petits prix et beaucoup de couleurs ou de clins d’œil, Brunella- Carole- a fait sa place dans le métier et mis des paillettes dans sa vie