August 3, 2025

Championnats de France (saut d’obstacles) : la Haut-Garonnaise Manon Estivals prend le titre sur un sans-faute

l’essentiel
Le 21 juillet dans le Loir-et-Cher, à Lamotte-Beuvron, la cavalière du Centre équestre et élevage du Capricorne à Saint-Lys, a décroché son premier sacre national dans la catégorie “club élite jeune senior et plus” avec sa jument Bad Girl.

“Sur des championnats de France, j’avais notamment pris une 5e place en 2017 et une 3e position en 2019.” Cette fois, la Haut-Garonnaise Manon Estivals (23 ans) a décroché son premier sacre national. Avec en prime la manière. “La compétition s’est déroulée à Lamotte-Beuvron sur trois jours avec une première manche, une deuxième et la finale. Au départ, mon objectif était d’obtenir au moins ma place en finale en atteignant le nombre de points requis. À l’arrivée, avec ma jument Bad Girl, j’ai été la seule à réaliser un sans-faute sur toute la durée de l’épreuve”, explique d’entrée la jeune femme, basée au Centre équestre et élevage du Capricorne à Saint-Lys centreequestreducapricorne.ffe.com.

Concernant sa catégorie, elle a évolué en CSO (le concours de saut d’obstacles) Club Élite jeune senior et plus. “Il s’agit des participants qui ont 22 ans et plus. Au-dessus, c’est la catégorie des amateurs. Forcément, il y a eu beaucoup d’émotions en remportant ce championnat. J’ai encore un peu de mal à réaliser (rire). Entendre la Marseillaise, ça reste un moment particulièrement fort. Malgré la pression, je me sentais quand même sereine”, poursuit la Saint-Lysienne, classée première sur une soixantaine de concurrents.

“C’est un peu par hasard que j’ai commencé”

Ce rendez-vous dans le Loir-et-Cher était d’ailleurs le plus important de sa saison. “Oui, c’est sans aucun doute l’étape que l’on ne veut pas manquer durant l’année sur ce parc équestre fédéral. Avec cette victoire, je repense à tout le chemin parcouru pour en arriver là. Mais ce n’est pas une fin en soi. Chaque saison, on cherche forcément à progresser, sans oublier de prendre du plaisir”, souligne la native de Toulouse.

Quant à ses débuts en équitation, ils remontent à l’âge de 5 ans. “Dans ma famille, personne n’en faisait. Donc je peux dire que c’est un peu par hasard que j’ai commencé. Depuis, je vis dans le centre équestre de Saint-Lys et c’est ma belle-mère qui m’encadre au quotidien”, conclut celle qui s’entraîne en moyenne 2 à 3 heures par jour, “avec pour l’instant un physique sans blessure”.

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