La saison de chasse 2024/2025 a battu tous les records pour le sanglier. Selon le bilan publié par l’OFB et la Fédération nationale des chasseurs, près de 882 000 animaux ont été abattus sur le territoire français.
La France compte désormais un peu plus de 881 000 sangliers prélevés pour la dernière saison 2024/2025, soit une hausse de 2,1 % par rapport à la période précédente, rapporte l’OFB et la fédération des chasseurs. Ce chiffre, un record, s’inscrit dans une tendance à long terme. En vingt ans, le nombre de prélèvements liés aux dégâts agricoles a doublé. En moyenne, les chasseurs ont dû débourser 90 millions d’euros pour indemniser ces dommages sur les quatre dernières années, rapportent-ils.
“Des sangliers de la mer à la montagne”
“Les sangliers sont partout en France maintenant, de la mer à la montagne”, explique Matthieu Salvaudon, directeur du service dégâts à la FNC. “C’est une espèce qui s’adapte énormément et peut fréquenter différents types de milieux, c’est pour cela que l’on en voit de plus en plus ces dernières années.”
Certaines régions ont connu une flambée impressionnante des prélèvements. En Corse-du-Sud, la hausse atteint 117 %, tandis que l’Ain (+ 29 %), la Haute-Garonne (+ 28 %) et les Hautes-Pyrénées (+ 28 %) enregistrent également des augmentations significatives. D’autres départements enregistrent des hausses notables : Haute-Vienne et Territoire de Belfort (+ 35 %), Finistère (+ 26 %) et Pas-de-Calais (+ 25 %).
D’autres espèces
Le cerf élaphe, autre espèce emblématique, suit également la même dynamique avec 90 324 animaux abbatus (+ 3 %) et un nouveau record. Certaines espèces plus localisées affichent elles aussi une hausse des prélèvements, comme l’Isard (+ 10,7 %) et le cerf sika (+ 14,3 %).
Au total, ce sont 1,56 million d’animaux qui ont été abattus au cours de la saison 2024-2025. Certaines espèces connaissent, elles, des reculs comme le chevreuil (-5,8 %), le chamois (-4,1 %) et le mouflon (-16,3 %).