Macron écarte l’idée d’envoyer de jeunes Français en Ukraine
“Il faut supprimer toute idée confuse”, a déclaré Emmanuel Macron mardi matin sur RTL, balayant l’hypothèse que de jeunes Français puissent être envoyés en Ukraine dans le cadre d’un éventuel nouveau service national. “Ce n’est pas du tout le sens de cette affaire”, a assuré le président, alors que les débats sur la défense suscitent des inquiétudes dans l’opinion.
Emmanuel Macron défend sa ligne et soutient un débat parlementaire
“La politique que nous menons en Ukraine est la bonne”, a affirmé Emmanuel Macron mardi sur RTL, en soutien à la ligne militaire française. Tout en se disant favorable à un débat à l’Assemblée nationale, comme souhaité par le Premier ministre Sébastien Lecornu, le chef de l’État a tenu à rappeler : “Je suis le garant de notre indépendance.” Il appelle désormais à “consolider” les choix opérés jusqu’ici.
“Jamais nous n’avons prévu d’être sur la zone de front”
Emmanuel Macron a réaffirmé mardi que l’envoi de troupes françaises en Ukraine n’était pas à l’ordre du jour. “Jamais nous n’avons prévu d’être sur la zone de front”, a-t-il insisté sur RTL. Pour le chef de l’État, la première garantie de sécurité reste “une armée ukrainienne robuste”. Il évoque néanmoins une possible “force de réassurance” qui pourrait intervenir après un accord de paix. Celle-ci ne serait pas déployée en Ukraine même, mais “à partir des pays voisins”, notamment sous forme de soutien aérien.
Macron réclame “des garanties de sécurité robustes” pour l’Ukraine
Emmanuel Macron a insisté mardi sur la nécessité de renforcer la sécurité de l’Ukraine dans l’hypothèse d’un accord de paix. “La Russie a déjà lancé une guerre d’agression en 2014 (…) En février 2022, ils ont trahi les accords”, a-t-il rappelé sur RTL. “On doit avoir des garanties de sécurité robustes pour l’Ukraine et pour nous”, a-t-il déclaré, estimant qu’un simple cessez-le-feu ne suffirait pas sans mécanismes solides pour le faire respecter.Il juge donc logique que Kiev souhaite “amender” la proposition américaine. Quant à une éventuelle visite à Washington en présence de Volodymyr Zelensky, le chef de l’État a laissé entendre qu’il n’y participerait pas “pour l’heure”.
“Nous ne voulons pas une paix qui soit une capitulation”
Invité sur RTL mardi matin, Emmanuel Macron a réaffirmé le soutien de la France à l’Ukraine, tout en se montrant ouvert au dialogue. “Nous voulons la paix, mais nous ne voulons pas une paix qui soit une capitulation”, a-t-il déclaré, mettant en garde contre un accord qui “donnerait toute liberté à la Russie” de menacer d’autres pays européens. Interrogé sur le plan de paix proposé par Donald Trump, le président français a jugé que “la démarche va dans le bon sens”, mais que certains éléments “méritaient d’être discutés, négociés, améliorés”. Il a rappelé que seuls les Ukrainiens sont légitimes pour décider d’éventuelles concessions territoriales : “Personne ne peut dire à leur place ce qu’ils sont prêts à accepter.”
“La puissance qui nous menace le plus”: Emmanuel Macron estime que “nous devons montrer que nous ne sommes pas faibles” face à la Russie
Avant la réunion de la “Coalition des volontaires”, le président Emmanuel Macron a estimé, au micro de RTL, que la Russie menait des “guerres hybrides” sur le sol européen, y compris en France.” Le jour où vous donnez un signal de faiblesse à la Russie, qui au fond depuis 10 ans a fait un choix stratégique, celui de redevenir une puissance impériale, c’est-à-dire d’avancer partout où on est faible. Eh bien, elle va continuer d’avancer”, a déclaré le chef de l’État. “Nous devons montrer que nous ne sommes pas faibles avec la puissance qui nous menace le plus”, a-t-il insisté.
Réunion ce mardi de la “Coalition des volontaires” autour du plan américain
Les alliés de l’Ukraine se retrouvent ce mardi en visioconférence dans le cadre de la “Coalition des volontaires”. Cette réunion vise à poursuivre les discussions autour du plan de paix proposé par les États-Unis. “On sait que s’il n’y a pas des éléments de dissuasion”, a mis en garde Emmanuel Macron samedi, “les Russes reviendront et trahiront leur promesse”, justifiant ainsi l’importance de garantir des engagements solides dans tout futur accord.
La Russie affirme avoir intercepté 249 drones ukrainiens dans la nuit
Le ministère russe de la Défense a annoncé mardi avoir abattu 249 drones ukrainiens au cours de la nuit, dans ce qu’il présente comme une attaque d’ampleur inédite.Selon Moscou, 116 drones ont été interceptés au-dessus de la mer Noire, 76 dans la région de Krasnodar, 23 en Crimée annexée et 16 dans la région de Rostov. La Russie n’a pas fait état de victimes ni de dégâts majeurs à ce stade. Kyiv n’a de son côté pas commenté ces frappes.
Deux morts et six blessés dans les frappes russes sur Kiev, selon les secours ukrainiens
Au moins deux personnes ont été tuées et six blessées dans la nuit de lundi à mardi par une attaque russe contre Kiev, ont annoncé les services de secours ukrainiens. Deux personnes sont mortes et cinq ont été blessées dans le bombardement d’un immeuble résidentiel de neuf étages dans le raïon de Dniprovsky, et une autre personne a été blessée dans une frappe contre un immeuble du quartier de Petchersky, ont précisé les services de secours.DIRECT.
Réunion ce mardi de la “Coalition des volontaires” autour du plan américain
Les alliés de l’Ukraine se retrouvent ce mardi en visioconférence dans le cadre de la “Coalition des volontaires”. Cette réunion vise à poursuivre les discussions autour du plan de paix proposé par les États-Unis. “On sait que s’il n’y a pas des éléments de dissuasion”, a mis en garde Emmanuel Macron samedi, “les Russes reviendront et trahiront leur promesse”, justifiant ainsi l’importance de garantir des engagements solides dans tout futur accord.