La circulation à Toulouse est fortement perturbée. Les bouchons massifs sur l’autoroute A64 allongent les trajets jusqu’à 55 minutes. La visite d’Emmanuel Macron et la mobilisation des agriculteurs accentuent la saturation routière.
La venue d’Emmanuel Macron à Toulouse, celle des agriculteurs pour lui parler et la reprise après un très long week-end. Voici le combo idéal pour une circulation saturée. Le trafic routier est fortement impacté ce mercredi 12 novembre au matin dans l’agglomération de Toulouse, avec des bouchons massifs enregistrés.
La saturation du réseau autoroutier principal, sur cet axe majeur du Sud-Ouest, a commencé dès 7 h 30, selon les informations en temps réel de Bison Futé, de la Direction des Routes du Sud-Ouest.
La situation la plus critique se concentre sur l’autoroute A64, l’axe qui relie Toulouse à Bayonne. Des bouchons énormes se sont formés en direction de la Ville rose, compliquant lourdement l’accès à la métropole pour les usagers quotidiens. Sur le tronçon entre Muret Nord et Bordelongue, les automobilistes subissent un temps de parcours de 55 minutes, au lieu d’une dizaine de minutes habituellement selon Toulouse Trafic.
Le périphérique de Toulouse, qu’il s’agisse des sections Est ou Ouest, est également saturé. La circulation y est très difficile et les temps de parcours sont considérablement rallongés, en particulier dans le secteur sud et ouest. Il faut compter 35 minutes entre Bordelongue et Lalande.
Le ralentissement du périphérique est une conséquence directe de l’afflux des automobilistes venant de l’A64 et d’autres axes. Les routes d’Espagne et de Seysses sont aussi encombrées et un accident est signalé sur la pénétrante sur l’A620 à Langlade.
En milieu de matinée, les agriculteurs qui convergent vers Toulouse pour rencontrer Emmanuel Macron ont rendez-vous au sud de la Ville rose, à l’Enac. Là encore, la circulation risque d’être compliquée. Vers 9 h 30, sur l’A62, des agriculteurs encadrés par les forces de l’ordre en provenance de Montauban se dirigeaient vers Toulouse.

