Des militaires se sont introduits chez lui de manière spectaculaire pour une intervention musclée à la mauvaise adresse. Il a décidé de porter plainte contre la gendarmerie.
Plus d’une semaine après les faits, Romain Kirbach ne décolère pas. Le 25 août dernier, au petit matin, les gendarmes du PSIG sont intervenus de manière musclée à son domicile de Bourogne (Territoire de Belfort), relate France 3 Bourgogne-Franche-Comté.
Porte principale défoncée, idem pour celle menant au garage, les militaires, armés et casqués, ont causé de gros dégâts pour s’introduire dans la résidence.
Seul hic, et de taille, ces derniers se sont trompés d’adresse. “Tout ça à cause d’une erreur sur Google maps !, peste Romain Kirbach auprès de nos confrères, alors qu’il était au travail au moment des faits. Mon voisin est au 8, et moi, je suis au 8 bis. Ils sont allés bêtement chez moi, sans regarder le numéro ou mon nom sur la boîte aux lettres.”
Et ce dernier d’ajouter : “Il y avait 15 gendarmes, mais aucun n’a levé le doigt pour dire : ‘chef, on s’est trompé'”. Contactée par France 3, la gendarmerie a reconnu sa faute, précisant que ce genre de méprise était très rare.
La victime de ce malentendu estime que les frais de réparations pourraient se chiffrer entre 7 000 et 10 000 euros. Une somme que Romain Kirbach doit avancer, l’assurance ne couvrant pas le sinistre, avant d’être dédommagé plus tard, la gendarmerie ayant remis au propriétaire un formulaire pour être indemnisé.
Très remonté, Romain Kirbach a décidé de porter plainte contre les forces de l’ordre.