Angélique Angarni-Filopon, confrontée à un harcèlement en ligne intense, a envisagé de renoncer à sa couronne. La Société Miss France cherche désormais à mieux accompagner les lauréates.
Le bad buzz avait été immédiat. Le 8 janvier dernier, lors de la commémoration des dix ans de l’attentat de Charlie Hebdo, la Miss France 2025, Angélique Angarni-Filopon, avait été questionnée afin de savoir si elle était “Charlie”. Elle avait simplement dit qu’elle “ne se prononce pas”.
Pendant quelques jours, la nouvelle Miss France 2025 avait été éloignée temporairement des médias pour la protéger. “Après la vague de harcèlement qu’Angélique a reçue depuis son élection, elle a dit il n’y a pas longtemps qu’en février, elle voulait rendre sa couronne. Elle a voulu arrêter parce que c’était trop dur, trop lourd à porter. Et c’est là aussi où on a commencé à discuter à trouver un rôle, une marraine pour les comprendre et les accompagner”, explique Frédéric Gilbert, le président de la Société Miss France et producteur de l’élection Miss France, rapporte Le Parisien.
“Moi j’ai pas eu d’écharpe, j’ai beau expliquer à Angélique Angarni-Filopon, à Eve Gilles, à Amandine Petit, ce qu’est un titre de Miss France, je ne l’ai pas vécu personnellement, précise-t-il. Les enjeux du titre sont énormes. Elles se sont toutes pris la claque à 0 h 45. Tout d’un coup, tout le monde se jette sur vous, les doutes naissent.”