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Mardi, Benjamin Brière était au studio de Franceinfo, en plein enregistrement, lorsque le journaliste Paul Larrouturou, qui l’interviewait, lui a appris la libération conditionnelle des Français Cécile Kohler et Jacques Paris. Il a ouvert de grands yeux, murmuré : « Oh la vache. » Son livre, « Azadi » (liberté en persan), est une ode à la liberté. La sienne, bien sûr — qu’il a fallu reconquérir après trois années volées par les gardiens de la révolution, entre 2020 et 2023. Et puis celles des autres, les Iraniennes et les Iraniens, ainsi que tous les otages qui lui ont succédé : Bernard Phelan, Louis Arnaud, Olivier Grondeau, Lennart Monterlos. Il connaît leurs noms par cœur et les récite les uns après les autres, en litanie, avec les dates exactes de leur libération : « Cécile et Jacques étaient les derniers. Ils étaient les seuls à m’avoir dépassé. »
Comment sort-on de 1 079 jours de détention ? Que reste-t-il de soi après plus de deux mois d’isolement, deux grèves de la faim de 35 et 106 jours, vingt-cinq kilos envolés, une centaine d’heures d’interrogatoires et trois années où « le père Noël a été une vraie ordure » ?
« Clairement, il y a le Be…
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