Éliminés de la Coupe de France le 25 octobre, les Tarnais pourraient finalement être repêchés et affronter Rodez qui évolue en Ligue 2, le week-end du 15-16 novembre. En cause, une erreur administrative.
Pourra-t-on parler de retour de l’ascenseur ? Ce soir du 25 octobre, les Tarnais tenaient leur qualification pour le 7e tour de la Coupe de France, celui où les premiers clubs professionnels apparaissent dans le tirage. Mais si les Vauréens semblaient maîtriser les événements contre Pibrac, alors que Grevaz venait de les faire passer devant à la 89e minute, le destin leur a joué un mauvais tour. Les Haut-Garonnais ont calmé les ardeurs du stade municipal au bout du temps additionnel (3-3, 90 + 5), avant de forcer la décision lors de la séance des tirs au but (4-3).
“Globalement, je suis satisfait du contenu et déçu du résultat, j’espérais juste que le football sorte vainqueur de ce match, soufflait l’entraîneur de Lavaur Vincent Breffel, dont la formation avait proposé plus de choses que son adversaire. Mais la Coupe de France, c’est beaucoup d’émotions, on peut aller très haut et redescendre très bas une minute plus tard.”
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Cette fois, ce n’est pas quelques minutes plus tard, mais bien après plusieurs jours que le Lavaur FC pourrait revivre un ascenseur émotionnel. Dans le bon sens. Car la qualification de Pibrac pourrait finalement être invalidée par la commission de la Ligue de football d’Occitanie, et les Tarnais repêchés pour recevoir Rodez (Ligue 2), le week-end des 15 et 16 novembre. La raison : une erreur administrative concernant la licence d’un joueur étranger de l’USP.
Réponse ce mardi
Ledit joueur, aligné lors de ce 6e tour dans l’ouest tarnais, évoluait la saison passée dans une équipe étrangère, avant de gagner la France pour l’exercice en cours. Or pour s’engager dans un club d’un autre pays, le club accueillant, s’il désire valider la licence de sa recrue, doit présenter un certificat international de transfert (ITC), comme l’exige l’article 106 des Règlements Généraux de la FFF (Fédération française de football). Certificat établi par “ladite fédération étrangère” (celle quittée par le joueur) indique l’alinéa 1 de l’article 106.
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Or ce document serait manquant dans le dossier du joueur concerné, ce qui l’empêche de disposer d’une licence valide, et donc de figurer sur la liste des “mutés”, dont le nombre maximum par feuille de match est fixé à six, du club de Pibrac. Lavaur ayant posé une réclamation, la Ligue examinera le cas pibracais ce lundi 3 novembre en commission, et rendra son avis le lendemain, mardi 4 novembre.
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Lavaur va donc patienter et croiser les doigts, espérant recevoir une bonne nouvelle ce mardi, même s’il faudra se mettre en quête de dénicher une enceinte homologuée pour accueillir ce 7e tour de la doyenne des compétitions. Cela n’arrêtera évidemment pas les Tarnais qui rêvent de vivre une belle épopée comme en 1992-1993. Cette saison-là, ils s’étaient inclinés au 8e tour de la Coupe de France face à Niort (0-2), équipe alors en deuxième division.