L’ancien joueur pro joue avec son éternelle jeunesse et ses 42 printemps. De son arrivée au RCBB Damien attend que l’équipe produise un meilleur jeu.
Comment s’est passée votre intégration au RCBB ?
Bien. J’ai trouvé de bons mecs. Des joueurs que je connaissais bien avant, et d’autres avec qui je chasse. Alexandre Brandolin, le coprésident, qui m’a fait venir, est mon meilleur pote. Nous avons commencé le rugby ensemble au SU Agen jusqu’à ce titre de champion de France Espoirs en 2004. Il fait partie de mes vraiment proches.
Vous étiez annoncé très tôt la saison dernière comme le joker de luxe du recrutement du club. Est-ce que vous avez trouvé votre place dans cette équipe ?
Ma place sur le terrain est passée de centre à arrière. C’est qu’il y a beaucoup de nouveaux joueurs dans ce groupe avec de nouveaux entraîneurs. Maintenant, l’un d’eux est parti. Nous sommes dans la défaite, mais on n’est pas loin d’y arriver. Il faut que l’on grandisse à soigner les money-time. Je pense que nous sommes un peu restrictifs dans le jeu.
Vous allez rencontrer dimanche d’anciens coéquipiers layracais. Cela vous fait quoi ?
Il y a plus que les anciens layracais. On se connaît tous. C’est un derby. Il faut qu’il ait un joli match, car il y aura du monde. Ils sont favoris, et, nous, on y va pour faire un résultat, sans pression. Si on perd, ce sera la logique des choses. Si on gagne, ce sera génial. Il reste beaucoup de matchs. Il suffit d’un déclic, et cela va le faire.