October 15, 2025

Stade Toulousain : "Il est temps de monter notre confrérie…" Flament et Meafou dévoilent les secrets de la réussite des 2e lignes à Toulouse

l’essentiel
La puissance collective du Stade Toulousain s’illustre aussi en deuxième ligne. Flament et Elias ont marqué face à l’UBB et incarnent une confrérie soudée. Les travailleurs de l’ombre prennent enfin la lumière.

Eux aussi ont participé à la fête. Face à l’UBB le 12 octobre (56-13), les deux deuxièmes lignes du XV de départ toulousain ont inscrit leur essai (2 sur les 8 marqués par Toulouse). Thibaud Flament d’abord après une course de 30m sur un service d’Efrain Elias. Puis l’Argentin, sur l’aile à la manière d’un ailier. Loin de l’image traditionnelle des hommes de la cage, habitués aux taches obscures et peu engagés dans de longues courses ballon en main.

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“C’est cool non ? S’amusait Flament à l’issue de la rencontre face aux Girondins. D’autant plus que ce sont des essais où ça court un peu. Efrain nous a même offert un petit plongeon…” L’occasion de mettre en lumière cette drôle de confrérie dont la densité au Stade Toulousain a de quoi faire pâlir bon nombre d’équipes concurrentes.

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En plus des deux premiers nommés, on retrouve bien sûr Emmanuel Meafou mais aussi les prometteurs Clément Vergé et Joshua Brennan, sans oublier Anthony Jelonch, habituel 3e ligne qui a dépanné en ce début de saison.

L’occasion pour Thibaud Flament de détailler un peu comment vit cette famille au sein de l’effectif. “Nous, les deuxièmes lignes…” entame l’international de manière solennelle, avant d’exploser de rire et de reprendre plus sérieusement. Il se permet même de convoquer quelques anciennes gloires de l’histoire récente qui ont aussi eu leur importance dans le développement des garçons qui prennent aujourd’hui la lumière.

Quatre postulants pour les Bleus

Thibaud Flament : “On a toujours eu des bonnes relations. Que ce soit aussi avec les frères Arnold, avec Jo (Tekori), avec (Clément) Vergé. Avec Josh (Brennan) aussi, ça se passe très bien, avec “Manny” (Meafou). On a un bon petit groupe, on essaie tous de se pousser, d’apporter le plus possible et de se faire bosser. C’est hyper cool d’évoluer dans ce cadre-là.”

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Interrogé à ce sujet deux jours plus tard à l’issue de l’entraînement, Emmanuel Meafou ne disait pas autre chose, rappelant que c’est le travail réalisé à l’entraînement aux Sept-Deniers qui paye enfin. “On y met toute notre énergie et ça porte ses fruits. Par exemple, moi je n’ai pas été conservé en Australie, Thibaud n’a pas été pris en Argentine ou en Belgique, la Verge (Clément Vergé) qui n’était pas avec les – 20 avec la France, etc. Bref, au départ on était loin d’être la meilleure deuxième ligne du monde. Mais notre attitude et notre travail nous donnent aujourd’hui un petit truc en plus”

Cette réflexion a d’ailleurs fait dire à Meafou qu’il était temps de créer une petite confrérie entre deuxièmes lignes. “La confrérie c’est surtout les avants, même si nous, on parle beaucoup entre deuxièmes lignes. Mais on n’a pas un petit club et il serait temps d’en faire un. Parce qu’il y a le club 1re ligne, le club 3e ligne, les trois-quarts…” Il se marre et enchaîne : “Nous finalement on est un peu mélangé car, on est obligé de pousser avec les premières lignes et on doit bouger comme des troisièmes lignes… Il est temps de monter notre club.” Un club qui en impose et qui ne compte pas moins de quatre joueurs (sur 5) qui ont déjà tapé dans l’oeil de Fabien Galthié et du XV de France.

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